Carnet de bord (1/2020)

Vincent Ducrot à la tête des CFF
Le Fribourgeois Vincent Ducrot, 57 ans, remplacera dès le 1er avril 2020 Andreas Meyer à la direction des CFF. Actuellement directeur général des Transports publics fribourgeois (TPF), cet ingénieur électricien diplômé de l’École polytechnique fédérale de Lausanne est bien connu de l’ancienne régie: de 1999 à 2011, il a occupé le poste de directeur Grandes lignes des Chemins de fer fédéraux.
Vincent Ducrot est considéré comme un homme d’expérience dans le domaine des transports publics. Sous sa direction, les TPF se sont transformés en un groupe à la pointe de l’innovation. Ils ont notamment adopté l’application de téléphonie mobile Fairtig, se sont associés au programme SmartRail et testent actuellement un bus électrique autonome au Marly Innovation Center (MIC).
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, en charge des transports, a salué la nomination du Fribourgeois qui, selon elle, connaît bien la Suisse et le monde du rail. Vincent Ducrot s’est dit attaché au service public et au partenariat social. Le Bâlois Andreas Meyer, auquel il va succéder, avait pris la direction des CFF en 2007.

Microcity lance son programme de soutien à l’innovation
Le mercredi 4 décembre dernier, dans les locaux du Club 44 à la Chaux-de-Fonds, Microcity SA a lancé son nouveau programme de soutien à l’innovation des PME neuchâteloises. L’évènement, organisé conjointement par la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI), l’Association industrielle et patronale (AIP), la Fondation suisse de recherche en microtechnique (FSRM) et le Service cantonal de l’économie (NECO), a été suivi par une centaine de dirigeants d’entreprises.
Microcity SA dit vouloir se positionner désormais comme le partenaire de référence dans le canton de Neuchâtel pour l’innovation des PME. Grâce à son service de gestion de projet, le Pôle d’innovation Neuchâtel entend accompagner les petites et moyennes entreprises du canton dans des projets collaboratifs et ambitionne de jouer un rôle de chef de projet externalisé, en proposant des prestations payantes sur mesure.
Microcity SA rappelle que depuis le début de 2019, sa mission prioritaire consiste à stimuler, soutenir et promouvoir les projets d’innovation dans le canton de Neuchâtel, en valorisant les compétences en recherche, le développement ainsi que les transferts technologiques de ses partenaires, en particulier dans les secteurs des micro-nanotechnologies, de la micro-fabrication et des processus d’industrialisation.

Ricoh et TIGER annoncent un partenariat
L’entreprise Ricoh Suisse SA, basée à Wallisellen (ZH), spécialiste de la fabrication additive et la société TIGER, dont le siège principal est à Londres, active dans les solutions de matériaux 3D, annoncent un partenariat pour mettre sur le marché des matériaux thermodurcissables destinés au frittage laser sélectif. Ce partenariat associe le portefeuille spécialisé de TIGER, qui comprend les encres TIGITAL et les revêtements de surface Drylac® &Wetlac®, à l’expertise de Ricoh pour fournir de bout en bout un service de fabrication additive.
Selon leur communiqué commun, Ricoh Suisse SA et TIGER entendent soutenir les entreprises innovantes en fabrication additive dans des industries telles que l’électricité, le secteur ferroviaire, l’automobile et l’aérospatiale, afin de répondre rapidement à la demande de pièces fonctionnelles et de rechanges pour un coût réduit. La direction de l’entreprise zurichoise souligne, de son côté, que ce partenariat accroît encore ses capacités des services d’impression 3D et de sa gamme de technologies internes, y compris le frittage sélectif au laser.

Nouvelles dates et nouvelle directrice du salon du livre
Le salon du livre de Genève aura lieu pour la première fois cette année en automne, du 28 octobre au 1er novembre, dans la halle 1 de Palexpo. Ce réaménagement du calendrier fait suite à la demande de la Fondation de la Haute Horlogerie, qui a souhaité organiser le salon Watches & Wonders (nouvelle identité du Salon international de la Haute Horlogerie) du 25 au 29 avril afin de s’harmoniser avec Baselworld, qui ouvrira ses portes du 30 avril au 5 mai.
Le grand rendez-vous genevois du livre annonce par ailleurs l’arrivée d’une nouvelle directrice, dès la fin de ce mois de janvier. Natacha Bayard, diplômée de l’École Hôtelière de Lausanne, prendra la succession de Laurence Brenner. Dans leur communiqué de presse, les organisateurs du salon précisent que Nine Simon reste en charge de la programmation culturelle de la manifestation.
La ligne éditoriale et le contenu culturel, soutenus par la Fondation pour l’Ecrit, viendront comme à l’accoutumée compléter l’offre des stands commerciaux. La Fondation pour l’Ecrit, dont les membres représentent différents métiers du domaine du livre, travaille tout au long de l’année à la conception, au choix et au bon déroulement des activités culturelles du salon et de ses extensions hors les murs.

L’ambition du NeuroRestore : faire remarcher les paraplégiques
La Fondation Defitech, le Centre hospitalier universitaire vaudois, la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne ainsi que l’École polytechnique fédérale de Lausanne annoncent avoir mis en commun leurs compétences dans le domaine de la neuroréhabilitation et des neurotechnologies pour créer des synergies entre ingénieurs, médecins et chercheurs au sein d’un nouveau centre appelé NeuroRestore.
Le neuroscientifique de l’EPFL Grégoire Courtine et la neurochirurgienne du CHUV Jocelyne Bloch, connus tous deux pour être parvenus à faire remarcher des paraplégiques souffrant de traumatismes de la moelle épinière, ont été nommés à la tête de la nouvelle entité. Leur équipe interdisciplinaire, composée d’une cinquantaine de personnes, réunit des chercheurs, ingénieurs et médecins spécialisés dans la neuroréhabilitation et les neurotechnologies.
NeuroRestore se propose de développer également de nouveaux traitements neurochirurgicaux pour les patients atteints de la maladie de Parkinson ou souffrant de troubles neurologiques à la suite d’un traumatisme crânien ou d’un accident vasculaire cérébral.

Un nouveau « Master en Management durable et technologie »
L’Université de Lausanne, l’’IMD business school de Lausanne et l’EPFL s’associent pour faire entrer la haute gestion dans l’ère de la durabilité. En effet, ces trois institutions lancent un master conjoint, première étape d’une collaboration qui veut, selon leur communiqué commun, « inspirer un système économique durable et inclusif ».
Cette coopération se concrétise par la création d’un nouveau centre de compétences : « The Enterprise for Society Center » (E4S). Ce nouveau pôle a l’ambition de former les dirigeants de la nouvelle génération par la création d’un Master en Management durable et technologie, auquel sont associés des enseignants issus des trois institutions.
Le Centre E4S a d’ores et déjà lancé sept plates-formes de recherche actives immédiatement : Technologies inclusives pour une prospérité partagée ; Transformer le futur du travail ; Politique environnementale basée sur les faits  ; Risques systémiques et durabilité ; Grands défis environnementaux et technologiques : quel rôle pour les entreprises ; Leadership et technologie ainsi que Vers du « machine learning » interprétable.

URMA est le meilleur concessionnaire HAAS au monde
Grâce à son orientation client et à son service, la société URMA AG, basée à Rupperswil, remporte la distinction de meilleur concessionnaire HAAS au monde, laissant derrière elle des concessionnaires renommés et plus importants.
En 2003, le fabricant d'outils de précision URMA AG a ouvert un « Haas Factory Outlet » (HFO) sur son site de production à Rupperswil et s'est ainsi lancé dans le commerce des machines-outils en Suisse et au Liechtenstein. Quinze ans plus tard, le représentant général suisse des machines HAAS remporte le plus grand prix. Ce prix, portant le nom de « Concessionnaire HFO de l'année », a été décerné cette année, à l’occasion de la rencontre annuelle des concessionnaires du monde entier, par Bob Murray, PDG de HAAS Automation Inc. Cette rencontre a eu lieu à Hanovre, durant le salon EMO.

Un don de 100 millions à l’Université de Berne
Le mécène bernois Hansjörg Wyss a fait un don de 100 millions de francs à l’Université de Berne pour la création de la « Wyss Academy for Nature », un nouveau centre destiné à l’étude de l’environnement et des conséquences du réchauffement climatique. Il s’agit du don unique le plus important jamais reçu par l’institution bernoise.
« Après deux ans d’études, de collaboration et de séances, j’ai été convaincu que l’Université de Berne peut faire quelque chose en matière d’environnement », a déclaré l’entrepreneur et philanthrope de 84 ans lors d’un entretien accordé à la RTS. Depuis plusieurs années, l’Université de Berne s’est spécialisée dans l’analyse de la fonte des glaciers et de ses conséquences pour l’environnement. Le nouveau centre sera également financé à hauteur de 100 millions de francs par le canton et l’Université de Berne.
Hansjörg Wyss s’est déjà distingué par son engagement pour la protection du climat. Il a soutenu le Campus Biotech à Genève et fait un don de plus de 100 millions de francs à l’École polytechnique fédérale de Zurich ainsi qu’à l’Université de Zurich.

Un nouveau directeur à la tête du Laboratoire Dubois
Le Laboratoire Dubois à La Chaux-de-Fonds annonce que Mirko Kipfer, 52 ans, responsable du département chimie de la société pendant 15 ans, a succédé le 1er janvier dernier à Silvano Freti à la tête de l’entreprise. Il est précisé que le nouveau directeur sera soutenu par l’ensemble du conseil d’administration, en particulier par son président, Patrick Dubois, pour poursuivre le développement de l’entreprise portée par son prédécesseur.
Dans son communiqué, Laboratoire Dubois SA se déclare très satisfait de ses récents résultats et précise que les gros investissements consentis ces derniers mois, notamment au niveau du bâtiment et de la modernisation des laboratoires de chimie et matériaux, permettront de renforcer ses diverses prestations .
Depuis sa création en 1977, le Laboratoire Dubois est lié au monde de l’horlogerie, des traitements de surface et des microtechniques. Compte aujourd’hui quelque 35 collaborateurs, il est considéré comme une référence dans le domaine des essais de fiabilité et de chocs sur les mouvements de montres.