Énergie & Environnement (11/2018)

Écublens obtient le label «VILLEVERTE SUISSE»

Après avoir œuvré plus d’une année à la préparation et à la présentation du dossier, Écublens devient la première commune de Suisse romande à obtenir le label «VILLEVERTE SUISSE». Elle est aussi la quatrième de Suisse, après Lucerne, Bâle et Winterthur.

Le label «VILLEVERTE SUISSE» a mis en évidence les nombreuses réalisations mises en place par le Service des travaux de la commune ces dernières années, afin de favoriser la biodiversité des végétaux et de créer des habitats pour les animaux. Dans le cadre de la production de plantes annuelles et bisannuelles dans les serres communales, l’utilisation de produits de traitement a été considérablement réduite.

Depuis 2016, cette certification récompense les cités qui tiennent en haute estime l’aménagement et l’entretien de leurs espaces verts. Les buts principaux de VILLEVERTE SUISSE sont de développer des parcs, partant du fait que les personnes habitant dans des quartiers verdoyants sont en meilleure santé. Les zones vertes sont, en effet, une thérapie sans effets secondaires. Il s’agit aussi de promouvoir des villes où l’on plante des arbres – ceux-ci servant de filtre pour les poussières fines et autres particules en suspension dans l’air –, ainsi que de favoriser des biotopes urbains, les espèces animales et végétales menacées y trouvant un habitat. Le label est portée par l’Union Suisse des Services des Parcs et Promenades et est soutenue par l’Office fédéral de l’environnement.

 

Des micropolluants dans le lac Léman

Des chercheurs de l’Université e Genève et de Plymouth ont collecté plus de 3000 débris de plastique sur douze plages du lac Léman, avec pour objectif d’examiner si ceux-ci contenaient des éléments chimiques toxiques pour la faune et la flore. Les analyses effectuées ont permis de détecter la présence fréquente de cadmium, de mercure et de plomb dans ces déchets. Ces concentrations, parfois très élevées, dépassent le maximum autorisé par la législation européenne.

 

L’effet Seebeck pour produire de l’énergie

La société Moïz – une jeune pousse grenobloise – s’est vu décerner l’un des grands prix i-Lab 2018,le concours national d’aide à la création d’entreprises innovantes. La technologie de Moïz rassemble sur une même puce de silicium, des centaines de microgénérateurs thermoélectriques utilisant l’effet Seebeck, qui fait apparaître une différence de potentiel à la jonction de deux matériaux soumis à une différence de température. C’est l’effet utilisé par les thermocouples.

Dans l’installation de Moïz , un écart de température de quelques degrés suffit pour produire jusqu’à 100 mW/cm², ce qui permet d’alimenter un capteur industriel ou tout autre objet de ce type pouvant communiquer sans fil.