25 Februar 2020 |
La Revue POLYTECHNIQUE
Impossible n’est pas français !
Oui, savoir écrire aisément et de manière impeccable est une compétence recherchée aujourd’hui dans le monde du travail. À l’heure du numérique, la maîtrise du français se perd en effet à la vitesse grand V. Une majorité des employeurs le déplore d’ailleurs régulièrement.
Quelle que soit sa fonction, un collaborateur sera moins bien considéré si ses courriers, notes ou comptes rendus sont truffés de fautes d’orthographe ou de syntaxe. Un candidat sera très probablement recalé lors d’un entretien d’embauche, pour les mêmes raisons.
Consciente de ces enjeux, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) a relancé, en 2012, en partenariat avec la Fondation pour la formation des adultes (ifage), son examen de français intitulé « Certificat Rédiger en français professionnel ». Son objectif étant d’encourager la maîtrise de la langue française dans les écrits liés à son activité professionnelle et de permettre aux employeurs, lors de l’engagement de personnel, d’opérer un choix judicieux parmi les candidats. Au programme figurent dictée, lecture corrective, rédaction d’une lettre commerciale, adaptées aux exigences actuelles.
L’examen est également ouvert aux non-francophones. Le niveau des épreuves exige des candidats qu’ils possèdent toutefois de bonnes connaissances de la langue française en orthographe et ponctuation, compréhension orale et expression écrite, grammaire, vocabulaire, ainsi qu’une aptitude à la correspondance française. Le niveau C1 du Cadre européen commun de référence en français est ainsi recommandé pour se présenter aux épreuves.
La prochaine session se tiendra le 8 mai 2020 et les inscriptions sont ouvertes sur le site de l’ifage http://tinyurl.com/tzkbgwo
(Source : CCIG)