Informatique & Télécommunications (4/2020)
La société californienne Malwarebytes Corporation, basée à San José, révèle dans un rapport que les ordinateurs de la marque Apple ont été victimes de deux fois plus d’infections que les PC Windows en 2019. L’étude a été conduite à partir de données récoltées entre le 1er janvier et 31 décembre 2019, à travers la télémétrie de ses propres produits et les analyses de l’entreprise sur les menaces détectées en temps réel.
Alors que les ordinateurs de la marque Apple sont généralement perçus comme étant plus sûrs que les PC équipés de Windows, les chiffres montrent une tout autre réalité. En 2019, Malwarebytes affirme avoir détecté, en moyenne, onze infections par appareil pour les Mac, largement plus que les 5,8 infections par appareil pour Windows. Ce chiffre a plus que doublé par rapport à 2018 où le logiciel comptait 4,8 infections pour chaque Mac.
La société précise que ces chiffres ne concernent que les nouvelles infections, détectées par la protection en temps réel, et non le nettoyage initial à l’installation du logiciel. Le rapport attribue ce phénomène à la popularité actuelle des Mac et note : « Avec une part de marché en augmentation en 2019, les Mac sont devenus des cibles plus intéressantes pour les cybercriminels ».
La firme californienne explique également que si le système de sécurité macOS reste efficace pour bloquer les virus, il laisse la porte ouverte aux logiciels publicitaires ainsi qu’à d’autres logiciels potentiellement indésirables.
SpaceX rejette les réserves des astronomes à propos de Starlink
Malgré les craintes manifestées par de nombreux astronomes, le patron de SpaceX, Elon Musk, soutient que la constellation de satellites du programme Stalink ne provoquera aucune gêne pour les observations scientifiques. Quelque 300 satellites Starlink destinés à faciliter l’accès à Internet, sont déjà en orbite. SpaceX prévoit de maintenir, vers 2025, une batterie de 12’000 minisatellites opérationnels en orbite basse.
Depuis plusieurs mois, les astronomes dénoncent les perturbations que provoquera sur leurs observations, cette arrivée massive d’objets en orbite. Ils soulignent que seules 172 étoiles sont plus brillantes, dans le ciel nocturne, que les satellites Starlink. Ils constatent aussi que, depuis le mois de mai 2019, date du premier lancement, les satellites déjà en orbite sont parfaitement visibles la nuit, depuis le sol. Le patron de SpaceX affirme que sa société va réduire cette pollution, notamment par le recours à de la peinture noire.
Le projet Starlink prévoit le lancement à terme de quelque 42’000 satellites de petite taille, pour offrir un service Internet à haut débit, avec un temps de latence réduit. Le temps de latence du réseau devrait être ramené à 25 ms, contre 600 ms pour les gros satellites qui suivent actuellement une orbite géostationnaire.