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24 Januar 2020 | La Revue POLYTECHNIQUE 01/2020 | Informatique & Télécommunications

Informatique & Télécommunications (1/2020)

La 5G jugée inoffensive en Australie
L’Agence australienne compétente en matière de radioactivité et d’énergie nucléaire, l’ARPANSA (Australian Radiation Protection and Nuclear Safety Agency), a tranché : selon elle, la 5G est sûre et ne constitue en aucun cas un danger pour la santé publique. L’Agence indique que rien ne s’oppose désormais à l’installation d’antennes 5G sur l’ensemble du pays.
L’ARPANSA indique avoir notamment effectué des tests « en double aveugle » sur des sujets se déclarant hypersensibles et affirmant avoir souffert des rayonnements 5G en éprouvant notamment une sensation de brûlure. Le physicien Ken Karipidis chargé de l’enquête précise : « Ce que nous entendons par double aveugle, c’est que nous avons exposé ces individus à des champs électromagnétiques. Mais les sujets et les chercheurs ignoraient quand les champs étaient ou non allumés. »
Lors de ces expériences, Ken Karipidis et son équipe ont constaté qu’à aucun moment les sujets n’ont été en mesure de discerner quand ils étaient réellement exposés à un rayonnement. Ils ont pourtant prétendu ressentir les symptômes d’une exposition aux rayonnements même lorsqu’ils n’y étaient pas soumis. Dans ses conclusions l’ARPANSA note que les réactions des sujets sont « des réponses physiologiques qui peuvent se produire pour un large éventail de raisons et ne peuvent donc pas être classées comme des conséquences sur la santé qui nécessitent des traitements. »
L’Agence note encore que la 5G se fonde sur un réseau plus dense de stations de base et d’antennes. Cela implique des niveaux d’énergie moins importants pour le fonctionnement des smartphones et donc des degrés de rayonnement plus réduits pour la population par rapport aux générations 2G, 3G et 4G.

Un Bachelor en informatique et systèmes de communication
La HES-SO (Haute école spécialisée de Suisse occidentale) annonce pour la rentrée d’automne 2020, le lancement d’un nouveau Bachelor en informatique et systèmes de communication (ISC) ,qui doit permettre, dès la deuxième année, aux étudiants romands de se spécialiser, selon leur choix, dans cinq domaines : ingénierie des données, informatique logicielle, réseaux et systèmes, sécurité informatique et systèmes informatiques embarqués.
Quatre établissements romands se sont associés pour offrir ces nouveaux débouchés. Il s’agit de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture (HEPIA) de Genève, de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg (HEIA-FR), de la Haute École d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD) à Yverdon-les-Bains et de la Haute École Arc Ingénierie de Neuchâtel et Delémont.
La HES-SO entend répondre ainsi à la demande future des entreprises : selon les estimations, il va manquer quelque 25’000 professionnels dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) en Suisse dans les cinq prochaines années, alors que les effectifs d’étudiants dans les filières informatiques de la HES-SO n’augmentent que de un pour cent par année.