Le LTA s’équipe de machines de pointe

Le Laboratoire de technologie avancée (LTA) de l’Université de Genève et la Haute école spécialisée de Suisse occidentale-Genève ouvrent une nouvelle plate-forme d’analyse et d’imagerie chimique de haute performance, unique en Suisse. Elle permettra aux laboratoires académiques, comme aux industriels, d’innover dans le domaine de l’identification moléculaire et de la chimie des surfaces.

Grâce à l’acquisition de deux machines de pointe, un spectromètre de masse PHI nanoTOF II TOF-SIMS et une microsonde PHI VersaProbe III XPS à balayage, une multitude d’échantillons organiques et inorganiques, allant des tissus biologiques et composés pharmaceutiques aux couches ultraminces, pourront être analysés dans de nombreux domaines d’activités. Ces deux techniques complémentaires permettent, en effet, d’effectuer une analyse quantitative novatrice des éléments et molécules. Par ailleurs, grâce à leur très haute résolution spatiale, il sera possible d’étudier l’homogénéité chimique ou de détecter des impuretés et des défauts.

Associée à l’analyse en fonction de la profondeur, l’imagerie chimique peut même être utilisée pour reconstruire la composition chimique en trois dimensions. Avec ses équipements et son savoir-faire scientifique, cette plate-forme est un véritable atout pour la recherche et le soutien à l’innovation à l’échelle régionale, nationale et internationale. Ses applications touchent aussi bien la recherche fondamentale, que les projets de recherche et de développements industriels.

Fruit de la collaboration entre l’Université de Genève et la Haute école spécialisée de Suisse occidentale-Genève, le LTA a été inauguré en 2015. Il est né de la volonté d’optimiser l’utilisation des équipements de recherche des hautes écoles en les mettant à disposition des chercheurs académiques et des entreprises. Près de 200 projets ont d’ores et déjà bénéficié des solutions technologiques du LTA, dans des domaines aussi variés que l’aéronautique et l’espace, la construction, l’énergie, l’environnement, les sciences forensiques, l’horlogerie, la microtechnique, les matériaux, la mobilité, la nanotechnologie, le numérique, la santé ou encore les surfaces et interfaces.