25 Oktober 2012 |
La Revue POLYTECHNIQUE
Les métaux rares – Comment s’en passer?
Les terres rares sont des éléments chimiques permettant d’accroître la miniaturisation, de fabriquer des écrans extra-plats ou de réduire les frottements des aimants dans les moteurs. Elles sont présentes à un infime pourcentage dans la roche mère, ce qui implique, des moyens importants et des techniques d’extraction lourdes».
Bien que les terres rares soient réparties de façon assez homogène dans le monde, les mines chinoises fournissent plus de 95 % de la production mondiale. Les pays développés, comme nous les Occidentaux par exemple, n’extraient pas de terres rares chez eux car les dégâts environnementaux seraient considérables et les conditions de travail très difficiles, ce qui est, sans doute, inacceptable pour l’opinion publique.
La capacité de chaque pays à sortir de sa dépendance dépend de sa capacité d’innovation propre. Du coup, trois principales options peuvent s’offrir à nous, les Occidentaux: augmenter notre production, c’est-à-dire, commencer à exploiter nos propres gisements et à en chercher de nouveaux, sans prendre en compte les conditions d’exploitations désastreuses; réduire notre dépendance en substituant les terres rares par d’autres matériaux ayant des propriétés semblables; recycler nos déchets électroniques contenant ces précieux éléments. Pour cette dernière option, d’importantes recherches ont été menées ces dernières années. Tel est le cas de la société Rhodia en partenariat avec le groupe industriel français Areva. Ils ont développé un projet de recyclage de ces déchets, qui leur permet de récupérer les métaux présents dans les objets. Ces mêmes métaux sont ensuite réintroduits dans les processus de fabrication, notamment des lampes basse consommation.
Bien que les terres rares soient réparties de façon assez homogène dans le monde, les mines chinoises fournissent plus de 95 % de la production mondiale. Les pays développés, comme nous les Occidentaux par exemple, n’extraient pas de terres rares chez eux car les dégâts environnementaux seraient considérables et les conditions de travail très difficiles, ce qui est, sans doute, inacceptable pour l’opinion publique.
La capacité de chaque pays à sortir de sa dépendance dépend de sa capacité d’innovation propre. Du coup, trois principales options peuvent s’offrir à nous, les Occidentaux: augmenter notre production, c’est-à-dire, commencer à exploiter nos propres gisements et à en chercher de nouveaux, sans prendre en compte les conditions d’exploitations désastreuses; réduire notre dépendance en substituant les terres rares par d’autres matériaux ayant des propriétés semblables; recycler nos déchets électroniques contenant ces précieux éléments. Pour cette dernière option, d’importantes recherches ont été menées ces dernières années. Tel est le cas de la société Rhodia en partenariat avec le groupe industriel français Areva. Ils ont développé un projet de recyclage de ces déchets, qui leur permet de récupérer les métaux présents dans les objets. Ces mêmes métaux sont ensuite réintroduits dans les processus de fabrication, notamment des lampes basse consommation.