25 Kann 2016 |
La Revue POLYTECHNIQUE
Pour une saisie du temps de travail moderne
L’enregistrement du temps de travail rigide issu des bonnes vieilles règles du taylorisme (les fameux pique-minutes) ne répond plus aux besoins du monde de travail moderne. La conseillère aux Etats Karin Keller-Sutter a lancé une initiative parlementaire pour changer cela.
Selon les termes de son intervention, les entreprises et les collaborateurs ont besoin de souplesse. L’enregistrement rigide du temps de travail actuel représente une charge bureaucratique inutile. Il vaudrait mieux libérer le personnel dirigeant et les spécialistes de l’obligation de saisie du temps de travail. Au terme de l’initiative, «la saisie du temps de travail n’est pas obligatoire pour les salariés exerçant une fonction dirigeante et pour les spécialistes occupant une position similaire, qui disposent d’une grande autonomie dans l’organisation de leur travail et dans la détermination de leur horaire de travail et de leur temps de repos».
Les personnes qui exercent une fonction dirigeante et les spécialistes organisent leur travail de façon très autonome et déterminent en grande partie eux-mêmes leur horaire de travail et leur temps de repos. Cette situation concerne le monde du travail dans son ensemble, tous secteurs confondus. Il faut donc modifier la loi afin que les collaborateurs exerçant des fonctions dirigeantes et les spécialistes occupant une position similaire soient libérés de l’obligation de saisir leur temps de travail».