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25 Juni 2013 | La Revue POLYTECHNIQUE

Rétrospective (3/2013) – La Revue en 1923

La téléphonie sans fil
Pour exposer les principes de la téléphonie sans fil, il est commode de la considérer comme une adaptation de la téléphonie ordinaire aux appareils particuliers de la T.S.F.
Examinons donc le schéma élémentaire d’un circuit téléphonique: il comprend un microphone, un téléphone, une source de courant continu et les conducteurs nécessaires. Le microphone et le téléphone sont bien  connus; il me suffira de dire que le microphone convertit des vibrations acoustiques en variations d’intensité du courant qui le traverse, tandis que le téléphone transforme les variations d’intensité d’un courant en sons correspondants.
(…)
Voici l’élégante solution qu’ont adoptée les ingénieurs radiotélégraphistes: puisque l’onde radioélectrique est par elle-même vibratoire, «alternative», ils la conservent ainsi; mais, à la station réceptrice, ils transforment le courant «alternatif» fourni par l’antenne en un courant continu équivalent. Fort heureusement, l’expérience a montré qu’il n’était pas indispensable de convertir le courant alternatif en un courant exactement continu; il suffit de modifier le courant alternatif de façon à ce qu’il ne circule plus que dans un seul et même sens; c’est là ce qu’on appelle redresser le courant alternatif; et ce courant redressé joue le rôle d’un courant continu ordinaire, sous deux conditions cependant:
1° Il faut que le courant alternatif destiné à être redressé, soit lui-même bien régulier (que son amplitude soit constante).
2° Il faut que la fréquence de ce courant soit supérieure à une quinzaine de mille au moins, les résultats étant d’autant meilleurs que la fréquence est plus élevée.
 
Lattis en roseaux pour plafonds
Les conditions économiques générales toujours si défavorables et notamment la crise persistante dont souffre la construction, obligent à tenir compte de tous les perfectionnements d’ordre économique ou technique pouvant présenter quelque intérêt; aussi sommes-nous heureux de pouvoir faire connaître à nos lecteurs les «lattis en roseaux» qui ont attiré l’attention des milieux intéressés.
Les «lattis en roseaux» qu’il ne faut pas confondre avec les planches en roseaux, constituent un nouveau système de plafond très économique, de construction très rapide, isolant au plus haut degré et ne donnant pas de fissures.
Le plafond est constitué par un tissage de roseaux avec ligatures de fil de fer galvanisé. Les lattis forment ainsi une trame armée d’un seul tenant, donc sans joints, ce qui constitue une supériorité incontestable sur les types de plafonds en pièces assemblées ou autres matériaux rigides dont l’inconvénient est de se rompre aux joints.
D’autres parts, grâce aux armatures en fil de fer, le plafond en roseau est en outre très résistant quoique très souple. Ce système permet l’exécution de plafonds, soit droits soit cintrés, et assure un travail d’un fini irréprochable. (…)