20 Juni 2018 |
La Revue POLYTECHNIQUE
Rétrospective (6-7/2018) – La Revue en 1948
Le 28e Salon international de l’automobile de Genève
Chez Citroën, rien de nouveau cette année, si ce n’est une version 2 CV équipée de deux moteurs de 425 cc chacun, l’un entraînant l’essieu avant et l’autre, l’essieu arrière. Cette combinaison lui permet de franchir à pleine charge dans le sable, des pentes de 30 à 40 %! Disons que ce modèle est surtout destiné au Sahara.
C’est la première fois que la voiturette fabriquée en France par Vespa est présentée à l’étranger. Son moteur est un deux temps et bien des possesseurs de Vespa doivent rêver de la nouvelle «guêpe»! Fiat présente son nouveau modèle de 1100. La carrosserie y est devenue plus élégante mais le prix a suivi et fait de cette 6,2 cv impôt une voiture relativement chère (9900 fr.). Quant à la Fiat 500, elle semble bien avoir pris la place qu’occupait naguère la Topolino.
Opel a annoncé qu’ils avaient amélioré la tenue de route et la Record devient toujours plus luxueuse dans l’aménagement. Son coffre est plus grand que celui de sa soeur aînée, la Capitaine et il est, à peu de chose près, celui de la Chevrolet. DKW présente un magnifique coupé sport. Taunus s’est enfin décidé à mettre sur le marché un modèle 4 portes, 4 vitesses au prix de fr. 9250.-.
L’Atomium de l’Exposition universelle de Bruxelles
L’Atomium est né en 1954, quand les organisateurs de l’Exposition de Bruxelles 1958 posèrent le problème de trouver pour cette première exposition universelle d’après-guerre, une construction ayant la valeur de symbole. L’Atomium représente un cristal élémentaire du système cubique centré, agrandi 150 milliards de fois. Les neuf atomes qui composent le cristal sont représentés par des sphères de 18 m de diamètre. Les champs de force liant les atomes sont représentés par les tubes de connexion de 3 m et 3,30 m de diamètre, qui constituent la construction portante dans l’espace. La hauteur totale de l’Atomium est de 102 m, avec le paratonnerre de 110 m. La sphère de base est entourée d’un hall d’entrée circulaire de 26 m de diamètre.
Réacteurs à plasma pour production directe d’électricité
Les laboratoires de l’université de Californie et de Los Alamos viennent de publier les résultats d’une série de recherches pour la production de courant électrique directement à partir de l’énergie libérée par la fission. Le principe de ce réacteur d’un nouveau type est basé sur l’interaction d’uranium 235 ionisé avec un champ magnétique. Les réactions ont lieu dans une atmosphère portée à la température de 6200 °C. A cette température, l’uranium 235 est gazeux (plasma) et les molécules sont ionisées.
Jusqu’à maintenant, la production de courant est extrêmement faible, mais il semble possible d’améliorer le rendement de ce réacteur à plasma et peutêtre de l’utiliser dans quelques années comme source industrielle d’énergie.