05 juin 2020 |
Oberflächen POLYSURFACES 02/2020 |
Éditorial
Éditorial (2/2020)
Résilience et rebond
Matériaux, humains, places financières doivent faire preuve de résilience lors de sollicitations extrêmes. Avec le SARS-CoV-2, 2019-nCov ou coronavirus, il faut déjà être résilient pour nommer l’ennemi correctement.
Les matériaux nous ont appris de longue date à comprendre leur résilience, leur capacité à encaisser avant d’arriver à la rupture. Complexe à la base, encore plus lorsque les pièces sont en plusieurs matières aux propriétés différentes et ciblées.
La résilience se retrouve en psychologie lors de traumatisme. L’humain dispose cependant d’un atout par rapport aux matériaux: il se reconstruit. D’autant mieux qu’il est soutenu par ses pairs. Le monde de la finance a la résilience de ces membres. Nul doute, la reconstruction sera au rendez-vous comme elle l’a été lors des impacts des virus précédents. Et pourtant, le choc économique est grand. De plus, nous avons vu des amis, collègues, relations affronter ce virus.
La résilience humaine se traduit par notre capacité de rebondir. Qu’avons-nous re-découvert pour mieux rebondir ?
La solidarité: elle n’est pas un choix. Le bien commun a dicté les décisions à nos autorités autour de la planète. Quel que soit le parfum politique, le goût du spectacle, la santé financière ou les jeux de pouvoir. Cette capacité démontrée donne de l’espoir pour l’avenir de notre planète.
Le lien numérique : confiné mais pas isolé. Nous avons pu détourner utilement des structures dimensionnées pour le loisir. Télétravail, conférences, cours en ligne, etc. ont permis de garder les liens, produire une valeur économique et relationnelle. Les déplacements usuels sont-ils vraiment tous aussi justifiés ?
La globalisation bien comprise implique des capacités locales de production. La garantie des objectifs intègre la gestion de risques, tels que celui que nous traversons. Les frontières peuvent se refermer même entre pays amis et les flux tendus ne peuvent pas être trop tendus…
1918,…1969,…2020, les virus mutent et se réinventent. À nous d’en faire de même en anticipant, imaginant, trouvant des solutions avant que les soucis n’arrivent. Parfois, le bon sens ancien peut même servir : un peu de stock ne mange pas nécessairement du foin.
N’hésitez pas à partager votre point de vue par e-mail ou sous https://www.facebook.com/revue.oberflachenpolysurfaces.
Matériaux, humains, places financières doivent faire preuve de résilience lors de sollicitations extrêmes. Avec le SARS-CoV-2, 2019-nCov ou coronavirus, il faut déjà être résilient pour nommer l’ennemi correctement.
Les matériaux nous ont appris de longue date à comprendre leur résilience, leur capacité à encaisser avant d’arriver à la rupture. Complexe à la base, encore plus lorsque les pièces sont en plusieurs matières aux propriétés différentes et ciblées.
La résilience se retrouve en psychologie lors de traumatisme. L’humain dispose cependant d’un atout par rapport aux matériaux: il se reconstruit. D’autant mieux qu’il est soutenu par ses pairs. Le monde de la finance a la résilience de ces membres. Nul doute, la reconstruction sera au rendez-vous comme elle l’a été lors des impacts des virus précédents. Et pourtant, le choc économique est grand. De plus, nous avons vu des amis, collègues, relations affronter ce virus.
La résilience humaine se traduit par notre capacité de rebondir. Qu’avons-nous re-découvert pour mieux rebondir ?
La solidarité: elle n’est pas un choix. Le bien commun a dicté les décisions à nos autorités autour de la planète. Quel que soit le parfum politique, le goût du spectacle, la santé financière ou les jeux de pouvoir. Cette capacité démontrée donne de l’espoir pour l’avenir de notre planète.
Le lien numérique : confiné mais pas isolé. Nous avons pu détourner utilement des structures dimensionnées pour le loisir. Télétravail, conférences, cours en ligne, etc. ont permis de garder les liens, produire une valeur économique et relationnelle. Les déplacements usuels sont-ils vraiment tous aussi justifiés ?
La globalisation bien comprise implique des capacités locales de production. La garantie des objectifs intègre la gestion de risques, tels que celui que nous traversons. Les frontières peuvent se refermer même entre pays amis et les flux tendus ne peuvent pas être trop tendus…
1918,…1969,…2020, les virus mutent et se réinventent. À nous d’en faire de même en anticipant, imaginant, trouvant des solutions avant que les soucis n’arrivent. Parfois, le bon sens ancien peut même servir : un peu de stock ne mange pas nécessairement du foin.
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Pr Dr Eric Rosset
Professeur HES-SO Genève
Membre du Comité central SGO-SST