Des abonnements
pour l'enrichissement
16 avril 2021 | Sécurité Environnement 02/2021 | En bref

La pollution aux particules fines est restée trop élevée en 2020

En dépit de la pandémie, les trois quarts des pays de la planète ont souffert, en 2020, d’une pollution toujours trop élevée aux microparticules, responsables de nombreuses morts prématurées, selon un rapport publié, au mois de mars, par Greenpeace et la société suisse IQAir, spécialisée dans les mesures de pollution atmosphérique.

Le rapport, réalisé grâce aux données des stations de surveillance terrestres, publiques ou privées, note que la pollution de l’air aux particules fines PM2,5, inférieures à 2,5 microns, a baissé dans 84 % des pays qui ont procédé à des mesures. Cependant, sur les cent-six pays qui ont livré des données, seuls vingt-quatre respectaient les normes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

« De nombreuses régions du monde ont connu des améliorations inédites, mais temporaires, de leur qualité de l’air en 2020, les restrictions dues à la pandémie ayant entraîné une baisse sensible de la consommation d’énergies fossiles », a indiqué la scientifique Lauri Myllyvirta du Centre de recherches sur l’énergie et l’air (CREA), qui a également collaboré à l’étude. Selon elle, cette baisse a permis d’éviter des dizaines de milliers de morts ».

La majorité des sept millions de morts prématurées, dans le monde, attribuées par l’OMS à la pollution de l’air, sont causées par les PM2,5, issues des feux de forêt, des tempêtes de sable, de l’agriculture, de l’industrie. Ainsi que de la combustion d’énergies fossiles.