La protection internationale des journalistes en mission professionnelle périlleuse. Enquête sur un défi impossible
Charlotte Meyer, L’Harmattan, 184 pages
Si le journaliste, en tant que tel, subit un jugement de plus en plus méfiant de la part de l’opinion publique, celui que l’on distingue au quotidien sous le nom de « journaliste de guerre » conserve une image de valeur. Souvent érigé en héros risquant sa vie pour rapporter les atrocités de la guerre, croqué sous la caricature du courageux personnage brandissant un appareil photo au milieu des tirs, il est récompensé chaque année lors d’événements médiatisés.
Ce métier est aujourd’hui exposé à des évolutions liées tant aux progrès technologiques, qu’à la fin du modèle de guerre « classique ». Cette étude s’intéresse à la manière dont les acteurs du système international oeuvrent à la protection des journalistes « de guerre », des individus jusqu’aux États et organisations internationales, en passant par les ONG, les groupes de pression, ainsi que les experts. Charlotte Meyer est diplômée en sciences politiques à Sciences Po Paris. Elle dirige la revue Combat ainsi que l’ONG WYPI qui défend la liberté d’expression des jeunes.