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25 avril 2012 | Sécurité Environnement | 1-Non classifié(e)

Le jour où les éoliennes se sont arrêtées de fonctionner

Mercredi 14 mars 2012, à 14 h 30 précises, les 4000 éoliennes du parc français, représentant plus de 6700 MW, se sont mises à l’arrêt en raison d’un vent insuffisant. La Fédération Environnement Durable (FED), qui s’appuie sur les chiffres établis en temps réel par Réseau de transport d’électricité (RTE), insiste sur ce «nouveau record absolu d’inefficacité» pour l’éolien, avec tout juste 0,4 % des 68’408 MW en fonctionnement sur le sol français. Moralité, toujours exposée par la FED, cette situation a obligé les centrales thermiques, fortement émettrices de gaz à effet de serre, à pallier l’inefficacité des éoliennes. Mais, il en faudrait plus pour abattre les défenseurs de cette filière. En début d’année, le Syndicat des énergies renouvelables (SER), s’appuyant lui aussi sur les données de RTE, avait indiqué que, le 5 janvier 2012, le parc éolien avait enregistré un pic de production, à hauteur de 4636 MW, soit 6 % de la consommation française. Dans la foulée, le SER avait précisé que, sur l’ensemble de l’année 2011, l’éolien a couvert 2,5 % des besoins français en électricité, soit la consommation domestique de près de cinq millions de personnes. A-t-on besoin de cette guerre des chiffres pour le savoir? Le vent est capricieux, mais moins tumultueux en tout cas que l’affrontement entre pro et anti-éoliens.

Source: Le Figaro, N°21.034.