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25 juin 2012 | Sécurité Environnement 04/2012 | Environnement

Le traitement du biogaz clé en main

En Suisse et dans le monde, plus de 1000 installations de déshumidification de biogaz sont déjà équipées par l’entreprise CIAT. La gamme Drypack est le résultat optimisé de l’ensemble des expériences et du savoir-faire développé pour le traitement des différentes sources de biogaz jusqu’à un débit de 6000 Nm3/h.
Conscient des enjeux énergétiques et environnementaux, CIAT structure fait partie du segment Energie & Environnement, une branche du groupe qui s’adresse aux secteurs de l’eau, des déchets et de l’énergie. Fort d’une expérience de plusieurs dizaines d’année en chauffage, refroidissement, déshumidification, récupération, qualité de l’air et d’une offre produit d’une grande diversité, l’entreprise propose des approches systèmes cohérentes et homogènes. A titre d’exemple, CIAT est devenu le 1er acteur européen du conditionnement du biogaz.

Les possibilités des cogénératrices
Le biogaz représente un formidable potentiel économique pour la production conjointe d’électricité et de chaleur ou encore de biométhane. A l’état brut, il contient de nombreuses impuretés (H2S, NH3, siloxanes…) et présente une haute teneur en vapeur d’eau. Cette vapeur réduit le rendement énergétique et met en péril la longévité des installations de valorisation, principalement le moteur et les éventuels équipements de purification. Drypack est une solution de déshumidification performante, facile à installer et à entretenir, destiné aux agriculteurs, aux industriels, aux stations d’épuration, aux décharges, etc.
Cette station de séchage se caractérise par davantage de rentabilité, de fiabilité et de simplicité. La rentabilité augmentée est atteinte par un haut niveau de déshumidification qui protège efficacement le moteur et augmente les rendements énergétiques. La fiabilité est garantie par une solution entièrement développée et construite par CIAT. En d’autres termes, la sécurité d’une démarche industrielle fiable et d’un partenaire unique. La simplicité est due au fait que cette instrumentation est proposée en versions sur châssis, permettant une installation et un raccordement rapides sur le méthaniseur et le moteur.
Ce système intègre des échangeurs tubulaires, un groupe de production d’eau glacée et un séparateur de goutelettes dans un système homogène monté sur châssis ou, en option, prêt à assembler. Trois versions sont proposées : Drypack One, Drypack Flex et Drypack Plus. Leurs performances, ainsi que leur rentabilité sont garanties par l’association et l’optimisation des échanges thermiques, l’efficacité énergétique des refroidisseurs, et la haute efficacité de séparation de gouttelettes.

Trois gammes
Drypack One, pouvant atteindre 800 Nm3/h d’air traité, est une offre qui comprend huit modèles, dont la configuration correspond aux régimes les plus courants des installations de biogaz agricoles. Ces skids sont équipés des refroidisseurs Aqualis ou Aquaciat. En option, on peut installer un post-réchauffeur, qui permet, en réchauffant le biogaz par récupération des calories du moteur, de diminuer l’humidité relative. C’est une solution à faible investissement et à faible coût d’exploitation.
 

Drypack Flex, offrant des capacités de traitement jusqu’à 2500 Nm3/h, représente le meilleur compromis entre adaptation au besoin et simplicité d’installation. Ce fournisseur sélectionne et optimise les composants du système selon les données spécifiques à une installation. Le système est livré sur châssis avec les avantages du prêt à brancher. Cette solution peut intégrer un économiseur, c’est-à-dire un échangeur additionnel qui réduit la puissance frigorifique et assure un post-réchauffage sans apport extérieur de chaleur. Cet équipement se caractérise par des coûts d’exploitation sensiblement réduits.
Drypack Plus est la gamme la plus puissante, puisque le volume traité peut atteindre 6000 Nm3/h. Elle est celle qui donne également la plus grande liberté d’adaptation. Quels que soient le type de gaz, le débit, les températures et le degré d’humidité souhaité, ces composants se combinent sans limite. Le système peut, par exemple, intégrer un pré-refroidissement composé d’un échangeur tubulaire couplé à un aéroréfrigérant qui permet de délester le refroidisseur et d’abaisser la consommation d’énergie du système. Le pré-refroidissement réduit fortement le coût d’exploitation de l’ensemble.