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25 january 2016 | La Revue POLYTECHNIQUE

Carnet de bord (1/2016)

 

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Goliath reprend David
Festo AG, un groupe d’entreprises de l’industrie de l’automatisation et dont le siège se situe à Esslingen sur le Neckar en Allemagne, reprend les sociétés suisses Eichenberger Gewinde AG et Eichenberger Motion AG, sises toutes deux à Burg (Argovie), dans le cadre d’un règlement de succession.
Ces deux entreprises, constituant le groupe Eichenberger, sont actives dans le développement, la fabrication et la commercialisation de produits innovants pour la technique d’entraînement, plus particulièrement pour les entraînements par vis de mouvement avec filetages roulés. Cette société, fondée à l’origine sous la forme d’une entreprise familiale en 1953, emploie environ 130 collaborateurs. Après la reprise, le groupe Eichenberger sera intégré peu à peu au groupe Festo.
Ce dernier, entreprise familiale active dans le domaine de l’industrie de l’automatisation et de la formation technique, emploie 17’800 collaborateurs dans le monde entier avec plus de 250 succursales dans 61 pays. Il a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 2,45 milliards d’euros. En Suisse, Festo est présente depuis des années avec sa propre société et quelque 210 collaborateurs, à Lupfig (AG) et à Yverdon-les-Bains.
Siège du groupe Eichenberger AG à Burg (AG).
 
Nouveau directeur général chez Minergie
L’Association Minergie a nommé Andreas Meyer Primavesi (ingénieur EPFZ, MBA IESE Barcelone) au poste de directeur général. Ce Bâlois de 38 ans est entré en fonction au début de ce mois, remplaçant ainsi Christian Röthenmund qui assumait cette fonction depuis 2013.
L’Association Minergie a choisi Andreas Meyer Primavesi pour conduire le changement d’orientation stratégique. Membre du comité de direction de Minergie, il a jusqu’à présent été responsable de la certification et des aspects techniques ainsi que de la communication avec les cantons. Il dirigera désormais également le secteur opérationnel de l’Association. Son parcours professionnel l’a, entre autres, conduit à mettre en place et à exploiter les services centraux du programme national d’assainissement des bâtiments et du développement durable de quartiers.
 
Un nouveau partenariat pour Rutronik
Rutronik Elektronische Bauelemente GmbH (société localisée en Suisse à Volketswil et à Yverdon) est désormais le distributeur mondial de knitter-switch, un spécialiste des techniques de commutation. La franchise englobe toute la gamme de produits.
Depuis sa fondation en 1966, la société knitter-switch s’est spécialisée dans la technique de commutation. Elle propose un vaste choix de commutateurs à bascule et à pression, commutateurs tactiles et commutateurs rotatifs de codage, ainsi que des claviers à membrane et des nappes pour l’industrie. Outre la gamme de produits standard, ce fabricant élabore également des solutions à la demande des clients.
«L’intégration de knitter-switch dans notre réseau de partenaires ouvre de nouvelles perspectives pour nous et nos clients dans le domaine des claviers à membrane et des nappes en silicone. Jusqu’ici, nous ne nous étions pas encore concentrés sur ces produits», déclare Martin Unsoeld, directeur du marketing de Rutronik.
 
Nouveau directeur général pour une entreprise de recyclage
Le conseil d’administration du groupe bâlois Lottner (succursale suisse du groupe français Paprec, actif dans le recyclage) vient de nommer Christoph Gence (51 ans) au poste de directeur général. Auparavant, le nouveau directeur a occupé durant 26 ans des postes à responsabilité dans le groupe français Plastic Omnium, puis la fonction de directeur des opérations pour l’Europe occidentale de l’entreprise allemande SULO, de 2012 à 2015. Lottner, entreprise fondée en 1896, avait été reprise en 2010 par le groupe Paprec.
Le groupe Paprec, avec ses quelque 4000 collaborateurs, recycle chaque année quelque six millions de tonnes de matériaux et génère un chiffre d’affaires annuel d’un milliard de francs suisses. Christoph Gence est ingénieur mécanicien EPFZ et possède un MBA de l’Université de Stanford.
 
Nouveau directeur de l’ESTI
Daniel Otti (42 ans) a repris début décembre 2015 la direction de l’Inspection fédérale des installations à courant fort (ESTI). Il remplace Dario Marty, qui prend une retraite anticipée. Daniel Otti a occupé pendant ces quinze dernières années différentes fonctions sur de multiples sites mondiaux dans l’industrie privée, en dernier lieu en tant qu’ingénieur en chef pour les installations électriques chez Holcim Technology Ltd. Il est ingénieur électricien EPFZ et a effectué un MBA à l’École des hautes études économiques de St-Gall.
Rappel: l’Inspection fédérale des installations à courant fort est l’autorité de surveillance et de contrôle des installations électriques qui ne relèvent pas de l’Office fédéral des transports (OFT). Elle s’assure que ces installations soient planifiées, établies et entretenues de façon sûre et respectueuse de l’environnement.
En outre, l’ESTI est responsable de la surveillance du marché des matériels électriques. De plus, en collaboration avec la Suva, elle enquête sur les accidents en rapport avec des installations électriques.
 
Un groupe industriel qui se développe
Le groupe industriel Harting, dont le site principal est en Allemagne et qui possède une filiale à Volketswil (ZH), voit son chiffre d’affaires (période 2014/2015) s’accroître de 4 % par rapport à l’exercice précédent (2013/2014), se situant à 567 millions d’euros. 180 nouveaux emplois ont été créés au niveau mondial. L’effectif du personnel représente actuellement, toujours au niveau mondial, 2367 collaborateurs. Des investissements importants ont été réalisés, notamment dans le centre logistique mondial, également dans l’optimisation de la production, dans le cadre du concept de l’usine du futur «Industrie 4.0». Des succursales de production ont été ouvertes aux Etats-Unis et au Mexique, soulignant une activité croissante sur le marché américain. Harting, malgré sa taille importante, reste malgré tout une entreprise familiale entièrement aux mains de la famille Harting.
Cette société développe, fabrique et commercialise des connecteurs industriels, des connecteurs électroniques et des systèmes pour les réseaux Ethernet. Elle réalise également des dispositifs de raccordement, des ensembles câblés, des fonds de panier équipés selon les besoins des utilisateurs, des systèmes et équipements pour réseaux Ethernet ainsi que des boîtiers de protection pour tous milieux industriels. Elle se positionne en tant qu’acteur majeur présent dans les principaux secteurs d’activité industrielle, tels que machines-outils, automatisation, énergie, transports et infrastructures de télécommunications.
 
Le conseil d’administration de Harting. De gauche à droite: Margrit Harting, Michael Pütz, Philip Harting, Andreas Conrad, Maresa Harting-Hertz, Frank Brode et Dietmar Harting.