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25 october 2016 | La Revue POLYTECHNIQUE

Carnet de bord (10/2016)

Une équipe de direction renouvelée
ANSYS, éditeur de logiciels de simulation numérique, annonce la nouvelle organisation de sa direction. Ajei S. Gopal (photo), membre du conseil d’administration d’ANSYS depuis 2011, est nommé président et directeur d’exploitation avec effet immédiat. Il continuera à siéger au conseil d’administration, puis occupera le poste de directeur général d’ANSYS (cf. www.cadfem.ch/fr) à partir du 1er janvier 2017. James E. Cashman, directeur général d’ANSYS depuis 2000, deviendra président du conseil d’administration à partir du 1er janvier 2017. Ronald W. Hovsepian, actuellement président du conseil d’administration, assurera le rôle d’administrateur principal indépendant.
Ajei S. Gopal a travaillé plus de 25 ans dans le secteur du logiciel et des techniques de pointe où il a acquis une grande expérience en gestion et développement commercial. Il a occupé des postes de direction au sein de grandes entreprises comme Symantec, Hewlett-Packard, CA Technologies et IBM. Il a également dirigé ReefEdge Networks, une jeune pousse qu’il a cofondée. Il a rejoint Silver Lake en avril 2013 en tant que partenaire opérationnel. ANSYS est représentée en Suisse par Cadfem (www.cadfem.ch).
 
Le groupe japonais Nidec acquiert Leroy-Somer et Control Techniques
Le groupe industriel japonais Nidec a annoncé, début août, l’acquisition de Leroy-Somer, la filiale de moteurs électriques et d’alternateurs industriels de l’américain Emerson, pour 1,2 milliard de dollars, ainsi qu’une autre filiale d’Emerson, Control Techniques.
Nidec avait déjà acquis une division d’Emerson le 17 août 2010 (en l’occurrence son secteur d’activité «Motors & Controls«), ainsi que le fabricant italien Ansaldo Sistemi Industriali et deux autres sociétés du secteur en 2012. Leroy-Somer, surtout présent en Europe et en Amérique du Nord, est un acteur au niveau mondial dans le domaine des alternateurs industriels et des systèmes d’entraînement. Le groupe, basé à Angoulême en France, a réalisé un chiffre d’affaires de 1,67 milliard de dollars pour l’exercice clos en septembre 2015, contre 1,99 milliard pour l’exercice annuel précédent, a précisé Nidec. La société de capital-investissement Clayton Dubilier & Rice (CD&R) et deux industriels chinois avaient également manifesté de l’intérêt pour Leroy-Somer, selon des sources proches du dossier. La transaction deviendra effective après l’aval des autorités, ce qui peut prendre deux à six mois.
La succursale suisse de Leroy-Somer (www.leroy-somer.com) est basée à Studen (BE). Quant à la succursale suisse de Control Techniques (www.controltechniques.ch), elle se trouve à Birmensdorf (ZH).
Le siège de Leroy-Somer à Angoulême.
 
De l’or pour une politique de responsabilité sociale
Le groupe industriel Harting, basé à Espelkamp (Allemagne), qui possède une succursale en Suisse à Volketswil (www.harting.ch), a été classée, le 27 septembre, par l’agence de notation EcoVadis, dans le cercle des 5 % plus performants producteurs de composants électroniques en matière de responsabilité sociale (CSR), ce qui vaut à cette entreprise l’attribution d’une distinction «or».
«Outre les délais de livraison et les prix, les clients s’intéressent actuellement de plus en plus à l’aspect collaboratif avec leurs fournisseurs», précise Gisela Eickhoff, porte-parole du groupe Harting. Depuis 2011 ce groupe industriel s’est doté d’un système de gestion tenant compte de la responsabilité sociale, certifié selon la norme ISO 26000. «C’est une distinction motivante qui a été le fruit d’une collaboration intense de l’ensemble des collaborateurs», ajoute Ulrike Upmeyer, responsable CSR de la société.
Gisela Eickhoff (à gauche)
et Ulrike Upmeyer.
 
L’Empa et l’AES coopèrent au sein du projet «Univers énergétiques»
L’Empa (Laboratoire fédéral d’essai des matériaux) et l’Association des entreprises électriques suisses (AES) ont convenu de collaborer étroitement dans le cadre du projet «Univers énergétiques» de l’AES. En fusionnant le modèle de pensée de cette initiative et les travaux de recherche concrets de l’Empa, les deux partenaires espèrent parvenir à des conclusions intéressantes, susceptibles d’aider notamment la branche de l’énergie à se préparer à l’avenir.
L’avenir énergétique des vingt prochaines années semble encore relativement flou, tant il est déterminé par diverses tendances et évolutions aux conséquences imprévisibles. À travers le projet «Univers énergétiques», l’AES entend offrir une vue globale et proposer un repère afin que la branche dans son ensemble et les membres, au niveau individuel, puissent se préparer au futur et développer de nouveaux modèles commerciaux.
Les «univers énergétiques» désignent un modèle de pensée basé sur les évolutions économiques énergétiques, techniques et politiques pour ouvrir une nouvelle voie. Celle-ci comprend, entre autres, la «Tendance 2035», c’est-à-dire l’illustration d’un univers énergétique accompagnée du modèle de marché correspondant et d’éventuelles possibilités commerciales, qui semblent actuellement plausibles pour l’année 2035. En parallèle, l’association faîtière de la branche développe une vision globale. L’AES présentera les résultats de ces travaux en novembre 2016.
Le site de l’Empa, à Dübendorf.
 
Collaboration dans le domaine photovoltaïque
La société Solaxess SA, sise à Neuchâtel (www.solaxess.ch), fournisseur d’un film nanotechnique permettant la réalisation de modules photovoltaïques blancs ou colorés, et la société belge ISSOL (www.issol.eu), un spécialiste du domaine du design, de l’ingénierie et de la construction de façade photovoltaïque, ont décidé de collaborer étroitement afin de satisfaire à la demande croissante du marché pour de telles applications.
Les applications en façades demandent de longues phases de développement et de longues périodes de travaux au niveau des définitions et de l’ingénierie. Certains clients ont des projets de petite envergure avec des délais plus courts. Dans le but de répondre à leur demande, Solaxess et ISSOL ont donc décidé d’unir leurs forces. ISSOL est réputée pour avoir de l’expérience dans une grande variété d’applications de façade PV de différentes formes et de couleurs. ISSOL sera la première société à introduire sur le marché les panneaux PV blancs élaboré en technique Solaxess. Avec une capacité de production de 100’000 m2 par année, ISSOL est désormais en mesure de répondre aux demandes du marché les plus urgentes. Par ailleurs, Solaxess est en train d’introduire une solution pour produire de plus grands volumes pour des fabricants de panneaux photovoltaïques spécialisés, tels que la société SI Module GmbH établie en Allemagne.
Façade revêtue de modules photovoltaïques Solaxess.
 
Changement à la direction générale
Dans le cadre d‘une succession planifiée, Adrian Zwirner a pris dès le 1er septembre de cette année la relève du PDG de Maprox GmbH (8620 Wetzikon, www.maprox.ch) Max Maurer, en qualité de directeur de cette société active dans le développement et la fabrication d’outils de serrage pour machines-outils, notamment des mandrins de serrage.
Depuis bientôt vingt ans, Adrian Zwirner est actif dans la construction de machines et d’équipement et durant cette période, son travail dans la vente internationale et dans la direction d’entreprises suisses renommées actives mondialement lui a permis d’apporter la preuve de ses capacités. Cet ingénieur en génie mécanique est ainsi parfaitement préparé et se réjouit de la nouvelle tâche qui l’attend: «J’ai le plus grand intérêt à diriger l’entreprise d’une manière aussi durable et avisée que Max l’a fait jusqu’à maintenant et je me réjouis particulièrement que nous nous complétions aussi bien et que Max reste encore un certain temps dans l’entreprise, afin de pouvoir se consacrer davantage au thème des innovations. Notre confiance réciproque est particulièrement forte».
Max Maurer et Adrian Zwirner se connaissent déjà depuis le début de l’année et ont préparé soigneusement le changement de direction afin d’assurer une bonne transition et de bâtir et de renforcer confiance réciproque. Pour cela, ils peuvent s’appuyer sur une équipe de collaborateurs fidèles, qui fluctue très peu depuis de nombreuses années.
De gauche à droite, Max Maurer et Adrian Zwirner, lors de la transmission du «flambeau» – en l’occurrence,… un mandrin de serrage!