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25 november 2016 | La Revue POLYTECHNIQUE

Carnet de bord (11/2016)

Trois quarts de siècle de mesure dimensionnelle de précision
Dès sa création, il y a 75 ans, TESA (www.tesatechnology.com) est active sur le marché de l’instrumentation de mesure dimensionnelle, alliant mécanique traditionnelle et design attractif, pour figurer parmi les leaders mondiaux de la branche. Dès 1941 et jusqu’à aujourd’hui, l’entreprise basée à Renens s’est démarquée en concevant et en développant des instruments de mesure innovants, dotés d’un concept mécanique breveté.
Après son acquisition par la société suédoise Hexagon, en 2001, TESA est confrontée à de nouveaux défis. Stefan Ruh, directeur général de TESA Technology, précise: «L’entreprise TESA est aujourd’hui une part intégrante de la division Hexagon Manufacturing Intelligence, spécialiste des solutions de pointe dans les secteurs de la métrologie et de la fabrication, dont la mission est de permettre à ses clients d’améliorer leur productivité et la qualité de leurs produits». Le défi de la société consiste désormais à insuffler une nouvelle vie à sa gamme d’équipements de contrôle, dans l’esprit du concept Industrie 4.0.
 
Stefan Ruh, directeur général de TESA SA et Blaise Vuille, directeur des ventes et du marketing, au côté d’une colonne de mesure TESA Micro-Hite.
 

Rachat d’un spécialiste du codage sémantique
La société 3M (filiale suisse à Rüschlikon, www.3msuisse.ch), annonce le rachat de Semfinder, un spécialiste suisse du développement de solutions pour le codage sémantique des données médicales. Le rachat de Semfinder permet à 3M d’accéder à d’importantes nouvelles solutions de codage. Grâce à celles-ci, l’entreprise pourra plus rapidement développer son système 3M 360 Encompass dans les pays utilisant des dossiers médicaux électroniques. «Ce rachat élargit le savoir-faire de 3M dans les domaines du codage médical et de l’analyse appliquée des données sur la population. Il profite aussi bien aux prestataires médicaux, qu’aux organismes payeurs», précise Jaelynn Williams, vice-présidente et directrice générale de 3M Health Information Systems Division au sujet du rachat. Elle ajoute: «La technique sémantique de Semfinder permet à 3M d’accélérer le développement des solutions de la prochaine génération pour le codage des données médicales. Nous sommes ravis de pouvoir proposer les avantages du système 3M Encompass à un plus grand nombre de prestataires médicaux».
L’approche sémantique de Semfinder est l’une des composantes essentielles du logiciel de codage 3M 360 Encompas, introduit en 2015 en Allemagne. L’objectif est d’optimiser le processus de codage et de soulager les médecins impliqués, les spécialistes en codage et le suivi médical. Le logiciel, qui permet dorénavant l’analyse de la langue dans le dossier électronique du patient, génère automatiquement des propositions de codage et signale, en cas de besoin, le manque d’informations dans le contexte de codage.
 
Jaelynn Williams, vice-présidente et directrice générale de 3M Health Information Systems Division.

 
 

Soixante ans au service de l’horlogerie

L’entreprise Roxer SA (www.roxer.ch) a été fondée à Saignelégier par Jean von Allmen, reprise en 1989 par Rémy Paroz, puis par sa fille Céline Paroz en 2001. Cette société est actuellement un acteur marquant de la sous-traitance horlogère suisse. Ses deux marques phares, Roxer (contrôle d’étanchéité) et Seiler (pose d’aiguilles), sont connues pour leur fiabilité et leur robustesse. Cet anniversaire a été célébré dignement et de façon festive le 28 octobre avec, pour cadre, la halle historique de l’ancienne usine électrique de La Chaux-de-Fonds. Les clients, les autorités régionales et la presse avaient été invités, soit quelque 300 personnes.
Depuis une dizaine d’années, les réalisations de Roxer ont évolué, pour être encore plus interactives et performantes, sans oublier l’aspect design, cher aux horlogers. Dans l’esprit de la célébration de ses 60 ans d’activité, Roxer avait présenté, dans le cadre du salon EPHJ, une machine permettant de tester l’étanchéité de dix montres en un seul cycle, sans nécessiter de posage, ce qui apporte un gain de temps considérable. Quant à l’avenir, Céline Paroz l’envisage avec sérénité, malgré le contexte international actuel. Elle a d’ailleurs décidé d’augmenter ses investissements pour la prochaine édition de l’EPHJ, qui verra l’inauguration d’un nouveau stand.
 
Céline Paroz, PDG de Roxer SA.

 
Quatre-vingt ans dans le domaine de la lubrification

Tout a commencé en 1936 avec un cirage pour chaussures. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et l’entreprise familiale située dans la ville de Hasle-Rüegsau, dans le canton de Berne, est passée du statut de petite entreprise régionale à celui de véritable acteur mondial. Dans son centre technique, l’accent est mis sur la recherche et le développement. Le premier produit à succès de l’entreprise, qui se dénommait encore Blaser+Co. AG, était Blaha-Glanz, un cirage hydrofuge vendu aux fermes environnantes. C’est pendant la crise, en 1936, que Willy Blaser a posé la première pierre du groupe industriel actuel. À vingt ans, il a fondé une entreprise en nom propre dans la maison de ses parents, avec pour objectif la fabrication de lubrifiants et de produits chimico-techniques destinés à l’agriculture.
L’entreprise a connu son réel essor après la guerre. Sa clientèle s’est élargie à de nouveaux segments de marché, tels que les ateliers mécaniques, les entreprises de construction, de transformation du bois et d’usinage des métaux. Ainsi, les premières entreprises industrielles sont venues s’ajouter aux agriculteurs. «C’est toujours avec l’esprit de pionnier originel que nous avons travaillé sans relâche à l’expansion de l’entreprise, à l’élargissement et à la modernisation des installations de fabrication et au renforcement du domaine recherche et développement», raconte le petit-fils du fondateur et actuel directeur général, Marc Blaser. En 1974, Peter Blaser (président du conseil d’administration à partir de 2010) a repris les rênes de l’entreprise imprimant la marque d’une deuxième génération. En tant qu’ingénieur en génie mécanique, il a lancé l’usinage des métaux et commencé à développer le réseau de distribution en Europe et outre-Atlantique. En raison de l’orientation internationale de l’entreprise, son nom a été changé en Blaser Swisslube.
En 1981, Blaser Swisslube Inc. a été fondée à Goshen, dans l’État de New York. En 1995 et 1996, ont suivi les filiales en Allemagne, en République tchèque et au Japon, puis en 1999 en France. Aujourd’hui, Blaser est présente avec des filiales et des représentations dans 60 pays, à proximité du client, employant 600 personnes dans le monde entier, dont plus de 300 en Suisse.
 
Marc Blaser, actuel directeur de Blaser Swisslube.

 
Coopération entre un automaticien et un développeur de logiciels

Se concentrant de plus en plus sur l’automatisation, T-Systems (www.t-systems.com) a passé, en Suisse, un accord avec IPsoft, portant sur une étroite collaboration. En effet, les techniques d’automatisation jouent un rôle de plus en plus prépondérant dans une infrastructure IT intelligente. Dans les domaines de l’informatique-télécommunications en particulier, l’augmentation de l’efficacité, la minimisation du nombre de défaillances ainsi que l’optimisation des processus sont les objectifs de l’entreprise.
«Pour nous, le développement de l’automatisation est indispensable. Elle nous apporte des avantages concurrentiels techniques et qualitatifs dans un milieu IT où la concurrence est rude et dynamique. L’assentiment de nos clients, des améliorations au niveau de la qualité de service, ainsi que la nouvelle solution d’IPsoft ont été les principales raisons qui ont motivé notre décision», explique Pierre Klatt, directeur de T-Systems en Suisse. Dans son partenariat avec T-Systems, IPsoft apporte un environnement d’automatisation de dernière génération. Basé sur un système expert, cet instrument utilise des méthodes d’intelligence artificielle. On peut ainsi regrouper et automatiser, des processus consécutifs manuels, par exemple. Le fonctionnement devient plus fiable. Cela augmente la rapidité et la qualité des processus opérationnels, développe l’évolutivité et contribue à une meilleure satisfaction des clients.
 
Pierre Klatt, directeur de T-Systems en Suisse, signe l’accord de coopération

 
Envol d’une start-up industrielle

Malgré un contexte économique incertain, Neode fait preuve d’une dynamique et une activité réjouissante durant le premier semestre 2016. Cette pépinière d’entreprises neuchâteloise accueille désormais quatre nouvelles jeunes pousses au sein du Parc. Cette année est également celle de la sortie de trois entreprises qui ont pris leur envol pour s’implanter au sein du canton. C’est notamment le cas de Positive Coating (www.positivecoating.ch), l’une de ses premières start-ups hébergées sur le site de La Chaux-de-Fonds. Cette entreprise déploie désormais ses activités dans de nouveaux locaux situés au cœur de la métropole horlogère.
Fondée en 2004, cette spin-off de la Haute École Arc est active dans la production de traitements décoratifs de composants horlogers et d’articles de luxe obtenus par des procédés PVD et CVD. Hébergée durant onze ans au sein du Parc sur le site des Éplatures, Positive Coating SA aura vécu toutes les phases de croissance d’une jeune entreprise pour atteindre la maturité nécessaire à sa pérennité. «Dans la première phase de vie de l’entreprise, Neode a été un facteur déterminant pour faciliter sa mise en place et son essor», constate Pierre-Albert Steinmann, PDG et fondateur de Positive Coating SA. Aujourd’hui, l’entreprise compte plus de 20 collaborateurs sur son nouveau site de production à la rue des Champs 12 et une infrastructure à la pointe de la technique.
 
Pierre-Albert Steinmann, PDG de Positive Coating SA