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25 april 2016 | La Revue POLYTECHNIQUE

Carnet de bord (4/2016)

Un groupe horloger s’agrandit
Le groupe Acrotec (www.acrotec.ch), basé à Develier (Jura), l’un des pôles majeurs de la production de composants pour l’industrie horlogère suisse, annonce l’acquisition de l’entreprise mu-DEC (www.mu-dec.ch) spécialisée dans le micro-décolletage de pièces d’horlogerie. Le rachat de cette entreprise basée à La Chaux-de-Fonds sera d’un précieux renfort sur le marché de l’industrie horlogère suisse.
«Avec l’arrivée de mu-DEC, le groupe Acrotec, maîtrisera la réalisation de pièces à géométrie compliquée qui sont stratégiques dans la confection d’un mouvement mécanique de montre, à l’instar des rouages ou balanciers», explique François Billig (photo), président d’Acrotec. Ce groupe industriel conçoit et fabrique des pièces extrêmement complexes destinées aux mouvements horlogers. L’acquisition de mu-DEC amène un savoir technique complémentaire par rapport à la palette de produits du groupe dans le domaine des composants de mouvements horlogers.
 
Mouvements de cadres dans le secteur des télécommunications
Le 9 mai 2016, Libor Voncina, actuel directeur général de Sunrise, remettra son mandat entre les mains d’Olaf Swantee (photo), citoyen suisse, lequel vient de quitter sa fonction de directeur général d’EE, le plus grand opérateur mobile du Royaume-Uni. Dans le même temps, Michael Krammer et Robin Bienenstock, deux spécialistes chevronnés des télécommunications, sont proposés pour l’élection au conseil d’administration.
Lorne Somerville, qui a endossé la fonction de président du conseil d’administration de Sunrise après le décès soudain de Dominik Koechlin, ne s’est pas présenté pour la réélection en tant que président du conseil d’administration lors de l’assemblée générale des associés du 15 avril 2016. Peter Kurer, ancien président d’UBS SA et partenaire chez BLR & Partners (Thalwil), a été élu en tant que nouveau membre, président du conseil d’administration et membre du comité de nomination et de rémunération du conseil d’administration.
 
Un nouveau directeur pour un fournisseur d’interconnexions
Equinix, Inc., fournisseur international d’interconnexions et de centres de données, annonce le recrutement de Roger Semprini au poste de directeur général pour le pays. Ce dernier est un cadre expérimenté, justifiant d’une liste impressionnante d’activités dans le secteur des techniques d’information et de communication (TIC), notamment six années passées chez Swisscom où il a occupé des postes de direction. Il possède une vaste expertise dans le développement et la fidélisation des clientèles d’entreprises nationales et multinationales.
Fort de plus de vingt ans d’expérience en tant que haut responsable dans le secteur des TIC à la fois en Suisse et à l’étranger, ce cadre de 48 ans possède une bonne expérience dans l’informatique en nuage (cloud computing), la transformation numérique, les services gérés, les TIC et l’externalisation des processus de métiers. Il succède chez Equinix à Marco Dottarelli, parti à la retraite en octobre 2015 après cinq années riches en succès en tant que directeur général d’Equinix Suisse (fr.equinix.ch).
 
Concentration d’entreprise dans le domaine de l’Internet des objets
ADI - Analog Devices, Inc. (États-Unis) rachète la compagnie Snap Sensor (www.snap-sensor.com), une société privée basée à Neuchâtel, active dans les solutions techniques portant sur l’analyse des images. Cette opération va renforcer la position d’Analog Devices dans la détection et le traitement des signaux, et consolider ses solutions pour des applications liées à l’Internet des objets (IoT).
La technique brevetée par Snap Sensor se démarque des capteurs optiques ordinaires, car elle permet de visualiser des images de manière précise, y compris dans des conditions de luminosité difficiles. Elle offre une fiabilité et une finesse de détection et d’identification précieuses pour de nombreuses applications. Par ailleurs, une partie importante de la gestion de l’image est opérée directement sur la puce, ce qui permet l’utilisation de processeurs abordables et peu énergivores.
«Avec la technique de pointe de Snap Sensor et le savoir-faire de l’entreprise dans le domaine des logiciels et des algorithmes, de nouvelles perspectives s’offrent à nos clients, ceci dans un large spectre d’applications de l’Internet des objets (IoT), comme la sécurité des bâtiments, l’urbanisme ou la circulation», déclare Michael Murray (photo), directeur d’Industrial Sensing chez ADI, qui ajoute: «Cette acquisition étoffe notre portefeuille de détection et nous permet d’optimiser les solutions IoT que nous offrons à nos clients». L’équipe de Snap Sensor reste à Neuchâtel, où elle formera un nouveau centre de recherche et de développement d’ADI, travaillant en étroite collaboration avec le CSEM.
 
Un nouveau centre de données
Dans le cadre de l’amélioration et de l’évolution continue de ses solutions et prestations de services, SyselCloud(www.syselcloud.ch) lance l’exploitation d’un nouveau centre de données ultra sécurisé à Crissier. Actif dans le stockage extériorisé des données (cloud) en Suisse, cette société a migré ses infrastructures vaudoises dans son «DataCentre BrainServe» à Crissier, qui est certifié «Tier IV», en l’occurrence le plus haut degré de garantie qu’un centre de données puisse offrir avec une disponibilité de 99,99 %. Cette catégorie de centres de données est entièrement redondante au niveau des circuits électriques, du refroidissement et du réseau. Cette architecture permet de pallier aux pires cas de figure d’incidents techniques sans jamais interrompre l’activité des serveurs.
«Notre certification ISO 27001 est une garantie de confidentialité: de par les exigences de la norme 27001, Syselcom a mis en place des procédures et processus précis garantissant les trois points du principe CIA, soit la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité. De ce fait, les clients sont certains que tout est mis en œuvre pour leur fournir la meilleure protection qui soit», explique Grégoire Galland (photo), directeur d’exploitation de Syselcom Mutuelle Informatique SA.
 
Des turbulences au sommet
Le directeur gé­né­ral d’Implenia (www.implenia.com), Anton Affentranger (photo), a précisé qu’il était «en froid» avec le président du conseil d’administration, Hubert Achermann. Le départ de ce dernier a été précédé d’une période tumultueuse à la tête de l’entreprise. Lui et Anton Affentranger n’étaient pas sur la même longueur d’onde, à en croire ce dernier. Le président du groupe de construction zurichois a démissionné le 3 février dernier avec effet immédiat, après seulement un an d’activité. Implenia a invoqué des raisons personnelles. Officiellement, la décision d’Hubert Achermann aurait été motivée par la charge que représentent ses autres mandats, notamment chez Georg Fischer et UBS Suisse.
Anton Affentranger, a toutefois admis, dans un entretien paru dans la NZZ am Sonntag, qu’il y a eu des «turbulences» entre lui et le président et qu’ils ne s’entendaient pas. Il n’y a eu pas de désaccord sur le plan opérationnel, mais à un moment donné les deux dirigeants ne communiquaient plus. Implenia a d’ores et déjà trouvé son nouveau président en la personne de Hans-Ulrich Meister, ancien membre de la direction de Crédit Suisse, qui a été élu le 22 mars lors de l’assemblée générale de l’entreprise. De son côté, Anton Affentranger devrait rester encore environ deux ans à la tête d’Implenia, a-t-il affirmé. Il espère que d’ici là son successeur sera trouvé à l’interne.
 
Chiffres rouges et nouveau directeur général
Oerlikon a plongé dans le rouge en 2015, avec une perte sèche de 418 millions de francs (bénéfice de 202 millions l’année précédente), pour un chiffre d’affaires de 2,67 milliards (en repli de 5,5 % par rapport à l’exercice annuel précédent). Les entrées de commandes ont également chuté de 4,3 % pour s’établir à 2,54 milliards.
Un nouveau directeur général a été nommé en la personne de ­l’Allemand Roland Fischer (53 ans), jusqu’alors actif dans le groupe Siemens. Il remplacera Brice Koch, en poste depuis 2014. Roland Fischer (photo) a occupé des fonctions dirigeantes dans l’industrie aéronautique et spatiale. Il travaille depuis sept ans pour le conglomérat allemand Siemens, après 18 ans passés chez MTU Aero Engines. Le groupe table, pour l’exercice en cours, sur un chiffre d’affaires et des entrées de commandes tous deux situés entre 2,3 et 2,5 milliards de francs.
 
Une année en demi-teinte mais des perspectives favorables
Le groupe lausannois BG Ingénieurs Conseils (www.bg-21.com) a réalisé pour 2015 un chiffre d’affaires de 89,9 millions de francs avec un carnet de commandes bien garni dans chaque secteur d’activité: infrastructures, eau, environnement, bâtiment et énergie. Mais, en raison de la pression accrue sur les prix, l’effet du franc fort et des charges exceptionnelles découlant d’une optimisation de la gestion centralisée du groupe et des amortissements, l’exercice 2015 s’est en revanche soldé par une perte de 2,6 millions de francs.
L’exercice 2015 (qui s’est terminé le 30 septembre 2015) fait ressortir un léger recul du chiffre d’affaires, de 0,4 %, une diminution des fonds propres et de la capacité d’autofinancement, ainsi qu’une perte de 2,6 millions de francs, après un bénéfice réduit de 1,1 millions en 2014. «Face à cette situation, la direction du groupe a pris des mesures pour se recentrer sur ses activités de base et renforcer sa rentabilité», explique Jean-Pierre Trotignon, président du conseil d’administration.
Le groupe BG a bien commencé l’année 2016 avec un résultat positif pour le premier trimestre 2016. Ce bilan encourageant montre que les efforts entrepris au niveau de la rentabilité portent leurs fruits. Pierre Kohler (photo), président de la direction générale, constate: «Notre carnet de commande est garni à un niveau exceptionnel. Il est de bonne qualité et correspond à vingt mois de production».
 
Au «Top 25» des entreprises les plus sociales
Une enquête organisée par le périodique Focus, le réseau social XING et le portail «Kununu» (sic), menée auprès de 70’000 travailleurs actifs dans quelque 2000 entreprises allemandes, a placé à nouveau le groupe industriel Harting dans le classement des vingt-cinq premiers du sondage «Top nationaler Arbeitsgeber» pour la catégorie «Electronique, électrotechnique et technique médicale». À noter que cette société avait déjà été distinguée les deux années précédentes dans ce même «Top 25», récompensant les 25 entreprises allemandes les plus «sociales».
Les critères comprennent les conditions de travail, la croissance, l’image de la société, ainsi que des considération de durabilité, de politique environnementale et de prestations sociales. Harting, dont le siège social se trouve à Espelkamp (Allemagne) et sa succursale suisse (www.harting.ch) à Volketswil, est un spécialiste mondial des solutions de connectique industrielle.
 
Le Prix «Top nationaler Arbeitsgeber».