24 june 2016 |
La Revue POLYTECHNIQUE
Carnet de bord (6-7/2016)
Nouveau directeur général

Le groupe Ascom (www.ascom.com), basé à Zoug, spécialisé dès son origine dans les systèmes de communication, était dirigé depuis 2011 par Fritz Mumenthaler. Son successeur, qui a pris ses fonctions en juin 2016, s’appelle Holger Cordes. La nomination d’un nouveau directeur s’inscrit dans le changement de cap d’Ascom, qui s’est recentré depuis le début de l’année dernière sur les solutions IT (informatique-télécommunications) pour le secteur de la santé. Holger Cordes est apparu aux membres de la direction comme présentant un profil correspondant à la poursuite de la stratégie prévisionnelle «Ascom 2020». Âgé de 47 ans et de nationalité allemande, il travaille depuis 2007 pour Cerner Group, où il est directeur d’exploitation pour l’Europe et l’Amérique latine, après y avoir officié en tant que responsable financier pour la zone EMEA (jusqu’à 2010), puis directeur général pour l’Europe centrale de 2010 à 2014. Il a étudié dans les universités de Poitiers (France) et de Marburg (Allemagne) et est titulaire d’une licence en économie.
Société conjointe en Slovaquie
La société Assemtron AG (Muri, BE – www.assemtron.ch), membre du groupe Antrimon Holding (www.antrimon.ch) et active dans la mécatronique, vient de conclure un accord de vente conjointe (joint venture) avec un partenaire de services EMS (Electronics, Manufacturing & Services) en Slovaquie. Avec ses sociétés sœurs au sein d’Assemtron, cette entreprise est à même de proposer des prestations de service tout au long du cycle de vie des produits, depuis le développement de systèmes partiels ou complets et l’introduction de nouveaux produits, jusqu’à la production en masse et au déstockage graduel des produits.
Données de référence et gamme de services de ce nouveau partenaire slovaque: propriété intellectuelle suisse, présence fructueuse depuis 2003 sur le marché, 80 employés. Certifications: EN ISO 9001:2008,EN ISO 13485:2004,EN ISO 14001:2004,ISO/TS 16949:2009,OH SAS 18001:2007. Techniques de fabrication: SMD (composants montés en surface) et THT (montage à la presse). Activités: essais, tests de fonctionnement tels qu’ICT (tests sur circuits) et FT (tests fonctionnels), AOI (inspection optique informatisée) pour sous-ensembles SMD et THT), montage, fabrication d’appareils et de systèmes complets, confection de câbles.

Mouvements de cadres dans le domaine du vélo électrique

Un changement de direction est intervenu au 18 avril 2016 chez le fabricant suisse de vélos électriques Biketec (www.biketec.ch), une jeune société créée en 2001 à Huttwil (BE). Andreas Kessler (photo) succède ad interim à Simon Lehmann à la direction générale de la société. Ce dernier a quitté l’entreprise à sa demande, avec effet immédiat. Le conseil d’administration regrette sa décision. «Nous remercions Simon Lehmann de son engagement et des nouvelles idées qu’il a apportées à Biketec AG», déclare Franz Studer, président du conseil d’administration de la société.
«Andreas Kessler justifie d’une longue expérience dans la gestion d’entreprises actives au sein de la branche du sport et des biens de consommation; nous sommes convaincus que c’est la personne idéale pour occuper ce poste, jusqu’à ce que la succession soit définitivement réglée», ajoute Franz Studer. D’autre part, Urs Eberhard avait déjà repris, le 1er mars 2016, le poste de directeur des opérations de Biketec AG, succédant à Urs Hänggi.

Nouvelle direction et chiffre d’affaires en hausse

Le groupe Feintool AG, basé à Lyss (www.feintool.com), spécialiste des techniques de formage de pièces métalliques et du découpage fin, a réalisé au premier trimestre 2016, un chiffre d’affaires de 139,2 millions de francs, en hausse sur un an de 16 % (ou 12 % avec correction des effets de change). Pour l’exercice en cours, les responsables de Feintool se disent confiants. «Nous prévoyons une croissance du chiffre d’affaires de 5 % à 530 millions, pour une marge d’exploitation EBIT de 7 % environ», précise un communiqué de presse de l’entreprise.
Heinz Loosli, directeur général de Feintool depuis sept ans, passera le témoin à Bruno Malinek (photo) au 1er septembre 2016. La transition était prévue de longue date. Heinz Loosli sera candidat à un fauteuil au conseil d’administration lors de l’assemblée générale 2017. Les administrateurs Wolfgang Feil et Kurt Stirnemann ne se représenteront plus, pour raison d’âge.
Remise du Prix Omega 2016

Le prestigieux Prix Omega scientifique, doté de 5000 francs et complété par une montre Omega, a été décerné à Neuchâtel lundi 30 mai par le professeur Pierre-André Farine, président de la Fondation du Prix Omega, à Csaba Azau (photo), pour son travail de thèse «Méthode de production par ultrasons, de la théorie à l’application industrielle», un travail qui a une remarquable portée pratique.
Le prix scientifique Omega est destiné à l’encouragement des recherches scientifiques et techniques. Il récompense chaque année une thèse dans le domaine des micro et nanotechniques, l’électronique physique, la physique de la matière condensée ou la chronométrie. L’événement a eu lieu à Microcity Neuchâtel, dans le cadre de la réunion annuelle de la FSRM (Fondation suisse pour la recherche en microtechnique (www.fsrm.ch).
Développer la mécatronique du futur en collaboration avec l’EPFL
L’entreprise de mécatronique Sonceboz SA (www.sonceboz.com), dont le siège est à Sonceboz (Jura bernois) s’implante au Parc d’innovation de l’’ l’EPFL (www.epfl.innovationpark.ch). Ce partenariat vise à conduire des projets de recherche avec l’EPFL en mécanique, microtechnique et robotique. Signé avec l’EPFL, cet accord se matérialise par l’ouverture d’une cellule d’innovation de l’entreprise industrielle dans des locaux du Parc d’innovation de l’’ l’EPFL. Appelée «i3@EPFL», elle a pour ambition l’innovation, l’incubation et l’investissement. À terme, une dizaine de personnes de cette société y travailleront, dans des bureaux situés à côté de ceux de PSA – Peugeot Citroën, qui fut la première entreprise active dans le secteur automobile à s’être installée (en 2011) sur le campus de l’EPFL.
Entreprise familiale à la pointe dans le secteur automobile, Sonceboz développe et réalise des systèmes mécatroniques «From Mind to Motion». C’est-à-dire des systèmes d’entraînement qui transforment des impulsions électriques en mouvement rotatif ou linéaire. Ses produits sont fabriqués en Suisse et certains d’entre eux équipent la moitié du parc automobile mondial. Ils se cachent derrière l’aiguille du compteur de vitesse, les phares directionnels, les volets pilotés d’entrée d’air de la calandre ou encore un grand nombre d’actuateurs sur les moteurs thermiques. Si le secteur du transport représente une majorité du chiffre d’affaires, les systèmes fabriqués par cette entreprise se dénichent aussi dans les appareils de diagnostics médicaux ou les systèmes d’administration de médicaments.

À la tête d’un grand groupe agro-chimique

Erik Fyrwald vient de succéder à John Ramsay, qui assurait l’intérim depuis novembre 2015 à la direction générale de Syngenta (www.syngenta.com). Outre une longue carrière chez l’agrochimiste DuPont, Erik Fyrwald (photo) était, depuis 2008, président directeur général de Nalco, une société spécialisée dans le traitement de l’eau et les services pétrochimiques et gaziers. À partir de 2012, il a dirigé Univar, un distributeur de produits chimiques.
Le nouveau patron bénéficie d’une large expérience dans le secteur avec 27 années passées chez l’américain DuPont.
«Le leadership et l’expérience d’Erik dans les domaines de l’agriculture et des produits chimiques, ainsi que les succès notoires qu’il a obtenus en tant que directeur général, ont fait de lui le candidat idéal pour ce poste», a estimé Michel Demaré, président de Syngenta, cité dans un communiqué. «Le directeur général sortant John Ramsay, qui avait pris les rênes de la société bâloise en novembre 2015, travaillera en étroite collaboration avec Erik Fyrwald pour assurer une transition en douceur et soutenir la finalisation de la transaction avec ChemChina, le géant chinois qui a racheté Syngenta», conclut Michel Demaré.

La Pologne, un pays partenaire porteur d’espoirs

Philip Harting (photo), président du conseil d’administration du groupe allemand Harting AG & Co KG (www.harting.de) basé à Espelkamp (Rhénanie du Nord-Westphalie), se réjouit d’ores et déjà de la prochaine participation à Hanovre 2017 de la filiale polonaise (Harting Polska) de ce spécialiste de la connectique industrielle, qui a remporté cette année le Prix Forbes «Diamonds of Business».
Lors de la dernière édition de la Foire de Hanovre, au printemps 2016, le stand Harting a eu le privilège d’accueillir le président des États-Unis Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel. La présentation qui a eu le plus de succès à cette occasion a été le système HARTING IIC MICA (MICA pour «Modular Industry Computing») développé par la société sœur HARTING IC Software Development). Il s’agit d’un environnement logiciel basé sur les composants à intelligence embarquée, comportant notamment des éléments RFID et des capteurs, ainsi que des procédures de transmission pour le stockage extérieur des données (cloud). Autre point d’intérêt: la surveillance automatique des états et la maintenance prédictive.
Attribution du Prix Becquerel 2016 à un professeur suisse
Le professeur Christophe Ballif (photo), qui dirige à Neuchâtel les laboratoires photovoltaïques du CSEM et ceux de l’EPFL, obtient un prestigieux prix de la commission européenne pour ses recherches, portant tant sur le rendement que sur l’industrialisation des techniques de l’énergie solaire. Directeur du PV-lab de l’EPFL et du PV-center du CSEM (www.csem.ch/pv-center), il a obtenu le Prix Becquerel, décerné, depuis 1989, par la Commission européenne pour récompenser le mérite scientifique, technique ou gestionnaire dans le domaine de l’énergie solaire.
«Les travaux du lauréat couvrent, entre autres, des aspects liés à la science des matériaux et des interfaces dans différents types de cellules solaires, ainsi que des procédés de fabrication et de production, jusqu’à la fabrication de modules fiables ou encore de modules solaires attractifs pour l’architecture. Plus de 400 publications scientifiques et techniques citées fréquemment, ainsi que l’obtention de nombreux brevets témoignent de la portée de ses travaux», indiquent conjointement les deux institutions, confirmant une information du quotidien Le Temps. Fondateur du laboratoire photovoltaïque de l’EPFL, le professeur Arvind Shah avait lui aussi en son temps reçu ce prix. C’était en 2007.

Source de l’illustration: www.lacote.ch