24 february 2017 |
La Revue POLYTECHNIQUE
Énergie & Environnement (2/2017)
Le pergélisol alpin se réchauffe
La tendance au réchauffement du pergélisol alpin ne faiblit pas en Suisse. La formation tardive de la couche neigeuse ces dernières années, ainsi que le retard de la fonte des neiges l’été dernier n’ont que peu atténué ce phénomène à long terme. C’est ce qui ressort des derniers résultats du Réseau suisse de monitoring du pergélisol (Permos), a indiqué un communiqué de l’Académie suisse des sciences naturelles. En Suisse, 2016 a compté parmi les dix années les plus chaudes depuis le début des mesures.
Assainissement en Valais
L’assainissement pilote mené sur deux terrains contaminés au mercure à Viège et Rarogne arrive à son terme. L’entreprise Lonza a assaini une surface de 2200 m2 à Viège, un terrain de football de 4100 m2 à Rarogne, ainsi que des parcelles vouées à la construction. L’assainissement des 99 parcelles fortement polluées, situées en zone habitée, va pouvoir démarrer, a indiqué l’Etat du Valais.
Zwilag: fin de la 22e campagne de traitement
Le 16 décembre dernier, le centre de stockage intermédiaire de déchets radioactif Zwilag, à Würenlingen, a achevé la 22e campagne de traitement dans son four à plasma. Un total de 771 fûts de déchets faiblement radioactifs, en provenance des cinq centrales nucléaires suisses, ont été traités, ce qui a permis de réduire leur volume à un cinquième du volume initial. Les 147 fûts ainsi produits seront entreposés au centre Zwilag jusqu’à leur stockage dans un dépôt en couches géologiques profondes.
Les séismes pourraient être annoncés
Pour la première fois, des scientifiques ont pu associer un signal à la survenance d’un séisme, en détectant une variation du champ gravitationnel terrestre. Ce phénomène, qui vient d’être identifié, a été enregistré à l’observatoire de Kamioka, au Japon, lors du séisme du 11 mars 2011, à l’origine de la catastrophe de Fukushima.
Un tel signal naît de la redistribution des masses terrestres à la suite de la rupture de la plaque tectonique. Si ce signal se déplace à la vitesse de la lumière, les ondes sismiques, pour provoquer leurs effets destructeurs, ne se propagent qu’à une vitesse de quelques kilomètres par seconde. Et c’est cette différence qui permettrait de disposer de quelques secondes pour se mettre à l’abri et couper les réseaux de gaz et d’électricité. Pour cela, il faudrait disposer d’un réseau de gravimètres très sensibles pour détecter le signal.
Des diamants produisant de l’énergie
Des chercheurs de l’université de Bristol ont démontré que des diamants synthétiques placés dans un environnement radioactif engendrent un faible courant électrique. Cette découverte pourrait permettre, à terme, d’utiliser des déchets nucléaires comme source d’énergie.