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26 september 2016 | La Revue POLYTECHNIQUE

Énergie & Environnement (9/2016)

Les déchets de chantier mieux valorisés
En collaboration avec les milieux de la construction, l’État du Valais a élaboré un «Guide technique d’application pour l’utilisation de matériaux minéraux de recyclage». Cette action a pour but de valoriser des déchets de chantier, permettant ainsi d’économiser des ressources naturelles. Elle est également très intéressante du point de vue économique, car entreposer des déchets dans une décharge est une opération coûteuse, alors que favoriser l’utilisation de ces matériaux s’avère rentable. Ce guide, qui est évolutif, est destiné aux ingénieurs, entrepreneurs et fournisseurs.
 
Mesures de radioactivité
Le Centre national d’alarme (CENAL) a réalisé, du 27 juin au 1er juillet 2016, ses vols annuels de mesure de la radioactivité. Cette année, les centrales nucléaires de Beznau, de Leibstadt, l’Institut Paul Scherrer (PSI), ainsi que le dépôt intermédiaire de Würenlingen (Zwilag) ont été survolés sur mandat de l’Inspection fédérale de la sûreté nucléaire (IFSN). Les valeurs mesurées correspondent aux attentes. Aucune particularité n’a non plus été constatée en dehors des périmètres. Dans le cadre du programme de mesures aéroradiométriques, le CENAL a également effectué des vols en Suisse centrale et dans les Grisons.
 
Stockage de l’énergie solaire
Grâce à une idée novatrice, des scientifiques de l’EPFL et du CSEM ont mis au point une nouvelle technique particulièrement rentable de conversion et de stockage d’énergie solaire sous forme d’hydrogène. Leur prototype comporte trois cellules solaires en silicium cristallin de nouvelle génération, connectées entre elles et reliées à un système d’électrolyse ne comportant pas de matériaux rares. Ce prototype, qui atteint un taux de conversion de l’énergie solaire en hydrogène de 14,2 %, a déjà fonctionné pendant plus de 100 heures. L’hydrogène engendré peut être stocké pour produire de l’électricité à la demande ou encore servir de carburant.
 
Des éoliennes flottantes
Le gouvernement français a décidé de subventionner deux projets de parcs éoliens situés à 15 km de côtes, là où la profondeur ne permet pas de fixer les éoliennes sur le sol marin. En Bretagne, entre Groix et Belle-Île et au large de Gruissan, en Méditerranée, deux parcs comportant chacun quatre machines de 6 MW vont être installés. Le projet breton parie sur un tripode d’acier conçu par le groupe DCNS. C’est le béton qui a été choisi en Méditerranée, où la technologie est basée sur l’offshore pétrolier.
Les deux parcs devraient commencer à produire en 2019. D’autres technologies devraient être testées, dont une éolienne à axe vertical. Le potentiel de l’éolien flottant en France est estimé à 6 GW, soit l’équivalent de quatre réacteurs nucléaires de type EPR.