19 december 2016 |
La Revue POLYTECHNIQUE
Informatique & Télécommunications (12/2016)
Bientôt des smartphones Nokia!
HMD Global devrait présenter ses premiers smartphones Nokia sous Android dans le cadre du prochain Mobile World Congress, qui se déroulera du 27 février au 2 mars 2017 à Barcelone. Cette société sera chargée de produire les smartphones estampillés Nokia. Ces nouveaux combinés fonctionneront sous Android, leur conception étant pilotée par Nokia. Une opération rendue possible depuis mai 2016, date à laquelle HMD Global a acquis la licence d’exploitation de la marque Nokia auprès de Microsoft. Les dernières rumeurs en date indiquent que Nokia pourrait aussi proposer ultérieurement une tablette Android d’un format inédit, la D1C de 13,8 pouces.
Deux supercalculateurs exaflopiques
Ce sont deux supercalculateurs exaflopiques – plus de 1000 pétaflops – que les États-Unis prévoient de mettre prochainement en service, sauf évidemment si Donald Trump juge que ce n’est plus là une priorité. Ces deux machines reposeraient sur des architectures différentes. Ces systèmes, qui coûteront chacun entre 200 et 300 millions de dollars, seraient opérationnels à partir de 2023. Même si le département de l’énergie américain n’exclut pas qu’un des deux systèmes puisse être prêt une année plus tôt.
Rappelons que ces supercalculateurs visent à dépasser la barre de l’exaflops, soit un milliard de milliard d’opérations par seconde. À ce jour, les machines les plus véloces de la planète offrent des puissances se chiffrant en pétaflops, soit mille fois moins que l’exaflop. Le numéro un mondial actuel, le chinois TaihuLight, affiche ainsi 93 pétaflops, selon le plus récent classement des supercalculateurs les plus rapides de la planète (le Top 500).
Gare aux hackers sur Facebook
Bart Blaze, chercheur en maliciels (malwares), a été sollicité par un ami qui a reçu une image «étrange» sur son compte Facebook. Il s’agissait d’un pourriel utilisant le babillard (chat) de Facebook pour diffuser une image au format .svg (Scalable Vector Graphics) intégrant un outil de téléchargement pour maliciels nommé Nemucod. Un point à souligner: l’image est capable de passer sous les radars des filtres anti-spam de Facebook.
L’utilisation de fichiers .svg est importante. Ils sont basés sur XML, ce qui signifie qu’un pirate peut intégrer n’importe quel contenu, comme une macro en JavaScript, par exemple. En cliquant sur l’image, l’internaute est dirigé sur une page qui ressemble à YouTube. Une fois le site téléchargé, l’utilisateur est invité à télécharger un codec (algorithme de décompression) pour lire la vidéo. Si celui-ci, présenté comme une extension de Chrome, est installé, alors Nemucod débarque et le maliciel Locky aussi, qui bloque l’application. Le rançon-logiciel peut ensuite, à sa guise, chiffrer les fichiers de l’ordinateur et réclamer de l’argent (habituellement en bitcoins) à la victime en échange du déblocage.