26 august 2016 |
La Revue POLYTECHNIQUE
Rétropspective (8/2016) – La Revue en 1966
Le Technicum cantonal de Saint-Imier et la préparation du centenaire
Les 9 et 10 septembre prochains, l’Ecole d’horlogerie et de mécanique du Technicum cantonal de Saint-Imier célébrera son centenaire. C’est une grande manifestation qui se prépare sous la diligente autorité de M. H. Schneider, président du comité d’organisation.
Le vendredi 9 sera la journée officielle qui revêtira un éclat particulier, tandis que le samedi 10 sera spécialement réservé aux anciens élèves. Ceux-ci viendront nombreux retrouver à Saint-Imier de chers souvenirs. Exposition, revue complèteront le programme de ce centenaire auquel chacun est cordialement invité.
Ailes d’avion à flèche variable
Il est actuellement devenu possible au pilote de «changer de construction» de son avion en cours de vol. en manipulant un dispositif à coulisse, le pilote est à même de replier les ailes de son avion en arrière. Cela est possible sur l’avion de type F-III, qui est construit pour décoller sur des pistes courtes, exécuter économiquement de longs vols subsoniques ou traverser les océans, et voler à des vitesses supersoniques à une altitude de 20 km.
Le secret de ses performances réside dans le nouveau mécanisme incorporant des ailes à flèche variable. La possibilité fournie au pilote de changer la position des ailes de son avion en cours de vol, signifie que le même engin possède les caractéristiques essentielles de trois types d’avion. Avec les ailes à pleine extension, l’avion possède une portance considérable, lui permettant de décoller ou d’atterrir sur de courtes distances. Lorsque les ailes sont repliées partiellement, des vols subsoniques de longue distance deviennent possibles. En repliant les ailes complètement pour présenter le minimum de surface portante, l’avion peut atteindre des vitesses supersoniques.
Les premiers essais infructueux d’avions avec une géométrie variable datent de 1911. Le problème principal réside dans la relation indésirable entre le centre de gravité et le centre de portance: lors du mouvement des ailes, l’avion devenait instable longitudinalement.
Les sourds-muets peuvent maintenant téléphoner grâce à un nouvel appareil
Mis au point par la Western Electric Company pour la New York Telephone Company, l’appareil Sensicall est équipé d’un petit bouton à commande magnétique qui vibre chaque fois qu’un son arrive par la ligne téléphonique. La personne handicapée place son doigt sur le bouton pour sentir la vibration, dont la durée est différente selon le son qu’elle doit représenter, conformément à un système comparable au code Morse. La personne qui est à l’autre bout du fil envoie les signaux en sifflant ou en tapant le microphone. Un autre bouton sur lequel s’appuie le sourd-muet permet à celui-ci de «parler» de son côté par signaux sonores à son interlocuteur.
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