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26 may 2017 | La Revue POLYTECHNIQUE

Rétrospective (5/2017) – La Revue en 1937

Les monte-pentes brevetés pour skieurs
Ces installations font la joie des skieurs. Le câble sans fin est actionné par un moteur électrique ou un moteur à combustion situé normalement dans la station inférieure. Le câble circule toujours dans le même sens de rotation et, semblable à un tapis roulant, ne s’arrête même pas quand les skieurs «montent en voiture». Pour des raisons de sûreté et pour éviter la perte de temps pour attacher et détacher les organes remorqueurs, ceux-ci sont fixés au câble et ne peuvent s’en libérer tant que l’installation est en service. La main d'oeuvre et les frais d’exploitation d’un bon monte-pente sont extrêmement modestes, d’autant plus qu’on ne déblaie jamais la piste. Même les plus fortes tempêtes de neige n’arrêteront pas le remorquage des skieurs. M. Constam construisit en automne 1934 son premier monte-pente à Davos, d’une longueur de 300 m et d’une dénivellation de 60 m pour un débit de 330 skieurs à l’heure.
 
À propos du Salon de Genève
Ce qui frappe d’emblée à l’examen des nouveaux modèles Peugeot, ce sont leurs lignes aérodynamiques dont on sait la signification en ce qui concerne l’économie réalisée sur le carburant pour de longues distances et de fortes vitesses. Nous avons apprécié la naissance du type «402» admirablement profilé, possédant les derniers perfectionnements et équipé d’une boîte électromécanique Cotal à 4 vitesses. Nous avons pu voir cette année au Salon, un modèle nouveau, le type «302», qui représente bien la voiture moyenne, solide, durable, puissante, rapide, consommant peu et tenant bien la route. D’un prix très abordable, elle nous semble parfaitement indiquée pour notre pays par sa tenue de route remarquable et son aptitude à grimper nerveusement les côtes. On pourra constater cette année, au Salon de Genève, que l’automobile s’est démocratisée tout en devenant essentiellement un véhicule utilitaire, d’une conduite agréable et sûre.
 
L’électricité, âme du foyer
M. Gaston Ernst, architecte du Gouvernement français, opine que l’électricité sera, sans aucun doute, l’âme du foyer de demain: elle devrait l’être déjà aujourd’hui, mais le public n’est pas suffisamment instruit de ses avantages. L’expérience prouve qu’il ne demande qu’à se laisser convaincre, pour peu que lui soit facilité le passage de ses anciennes habitudes aux nouvelles, que le progrès lui impose. C’est cette expérience qu’il a voulu tenter en construisant, à Paris, un immeuble entièrement électrifié, comportant le chauffage électrique total, la cuisine électrique, le chauffage électrique de l’eau et la réfrigération électrique. Un immeuble électrifié présente le maximum d’hygiène, non seulement pour les occupants, mais aussi pour les voisins, et si l’atmosphère des grandes villes n’est pas viciée par tant de fumées, de suie et de microbes, la longévité des habitants y serait notablement augmentée.