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26 november 2013 | La Revue POLYTECHNIQUE

Rétrospective (9/2013) – La Revue en 1973

Centenaire de la naissance de l’inventeur du cellophane
Il y a cent ans, le 19 octobre 1872 naquit à Zurich Jacques Edwin Brandenberger, l’inventeur de la cellophane, le matériau d’emballage naguère le plus répendu. Le brevet pour la fabrication de ce matériau lui fut délivré en 1908 déjà.
En 1924, Du Pont De Nemours fut la première entreprise à produire industriellement la cellophane.
Pour ses travaux de recherche, Jacques Edwin Brandenberger fut nommé en 1930 chevalier de la Légion d’Honneur par le Gouvernement français, et promu au rang d’officier de ce même ordre en 1952. De son côté, l’Institut Franklin de Philadelphie lui décerna en 1937 la médaille d’or Elliott-Cresson, distinction qui n’avait été accordée auparavant qu’à des personnalités, telles que Henry Ford, Orville Wright, Alexander Graham Bell, Marie Curie et Rudolf Diesel. Le grand savant suisse est décédé le 13 juillet 1954.
 
Equipement pour la recherche sur les rayons cosmiques
Un détecteur à gaz à scintillation, sans doute le plus grand au monde, est mis au point par des membres du service de physique de l’Université de Bristol dans les bâtiments des travaux spatiaux de la British Aircraft Corporation.
Lorsque la structure de ce détecteur de 3 m de diamètre aura reçu un revêtement galvanoplastique, elle sera montée dans une enceinte sphérique. L’instrument sera alors rempli d’un mélange d’argon et d’azote, qui fonctionnera comme deux compteurs concentriques de scintillations.
L’équipement sera emmené au Texas, aux Etats-Unis, où il sera transporté à une altitude de 40 km au moyen d’un ballon gonflé avec plus de 300’000 m3 d’hélium, afin de mesurer la quantité d’éléments lourds dans les rayons cosmiques primaires.
 
Lutte contre la pollution: première mondiale en Suisse
Une installation unique au monde vient d’entrer en activité dans le canton d’Argovie. Disposés sur une surface de 60 km2 environ, neuf «renifleurs» d’anhydride sulfureux (SO2), une station mobile et deux stations météorologiques sont reliés en permanence à une centrale de calcul électronique. Deux millions de francs ont été investis par trois entreprises de l’industrie chimique dans cet équipement, qui a pour but de contrôler en permanence la teneur de l’air en anhydride sulfureux (gaz de combustion provoqué par des combustibles contenant du soufre), afin de permettre aux entreprisses industrielles de prendre à temps les mesures techniques nécessaires au cas où les circonstances météorologiques locales risqueraient de conduire à une pollution de l’air.