Une bonne année pour les jeunes pousses de l’EPFL

L’année 2018 a été prospère pour les jeunes entreprises de l’EPFL, qui ont réussi une levée de fonds atteignant 217 millions de francs. Les dix plus grosses levées de fonds ont été obtenues par des sociétés d’essaimage, des entreprises fondées autour d’une technologie issue des laboratoires de l’EPFL ou créées par un chercheur du campus. Avec 85  millions de francs à elle seule, Nexthink, spécialisée dans l’intelligence artificielle pour la gestion des parcs informatiques, a levé l’un des trois plus gros montants jamais atteints sur le campus pour une société non cotée en bourse. Les trois autres plus importants tours de table ont été réalisés par Cellestia Biotech (20 millions), Abionic (20 millions) et Kandou (15 millions). Ces succès sont liés, notamment, à la culture entrepreneuriale sur le campus, ainsi qu’aux diverses aides au démarrage progressivement mises en place ces dernières années.

Cellestia Biotech développe des molécules pour traiter certains types de cancer liés à des lésions génétiques. Abionic, née dans les salles blanches de microtechnique en 2010, a mis au point des tests microfluidiques pour la détection du sepsis et des allergies. Quant à Kandou Bus, les fonds rassemblés lui serviront notamment à accélérer la mise en production et le déploiement de son système de signalisation qui améliore la communication entre les puces au sein de systèmes électroniques. Cinq autres start-up ont attiré entre 8 et 14 millions de francs.