Argus (8/2014)

Les variations du géomagnétisme

Les trois satellites européens de la constellation Swan ont révélé des variations du champ magnétique terrestre sur les six derniers mois, les capteurs ayant observé un affaiblissement dans l’ouest de la planète, alors qu’il se renforce dans l’océan Indien. Le déplacement du nord magnétique vers la Sibérie se confirme. Ces mesures doivent permettre de mieux anticiper les interactions de la magnétosphère, qui peuvent porter atteinte aux satellites et aux infrastructures électriques et de télécommunications.

 

Des nanocapsules thérapeutiques.

Des chercheurs de l’Institut Adolphe Merkle de l’Université de Fribourg sont parvenus à mettre au point des nanocapsules combinant des nanoparticules superparamagnétiques d’oxyde de fer et des liposomes. Ces nanostructures pourraient à l’avenir transporter les médicaments à travers le corps pour les fixer directement sur des cellules ou organes malades.

 

Une avancée pour les piles à combustible

A l’aide d’une méthode novatrice, des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer à Villigen ont réussi à visualiser la répartition de la glace et de l’eau dans une pile à combustible. Cette nouvelle technique d’imagerie utilisant deux faisceaux de neutrons, permettra d’analyser l’un des principaux problèmes liés à l’utilisation de piles à combustible pour la propulsion de véhicules, la glace pouvant boucher les pores dans les piles et entraver leur fonctionnement.

 

Le cœur de Vesta est révélé

Se basent sur les données recueillies par la sonde spatiale Dawn sur l’astéroïde Vesta, une équipe de chercheurs de l’EPFL et des universités de Berne, de Bretagne et d’Arizona remet en question les modèles d’évolution des planètes rocheuses, ainsi que la composition de leur matériau de base. Ces données ont révélé que la proportion des matériaux dont Vesta est composée, et qu’elle partage probablement avec la Terre et les autres planètes telluriques, n’est pas celle que l’on croyait.

Rebond de la croissance aux Etats-Unis

La croissance économique des Etats-Unis a rebondi dans des proportions bien supérieures aux attentes au deuxième trimestre, grâce à un regain de vigueur dans pratiquement tous les secteurs de l’économie, selon les statistiques publiées mercredi par le département du Commerce. Le PIB américain a progressé de 4,0 % d’avril à juin, après une contraction de 2,9 % lors des trois premiers mois de l’année, marqués par un hiver extrêmement rigoureux qui avait pesé sur la demande.

 

Reprise dans la zone euro

Après plusieurs mois de ralentissement, la croissance a accéléré en juillet dans la zone euro, la bonne tenue du secteur des services compensant l’essoufflement du secteur manufacturier. Le PMI composite de la zone euro s’est établi à 53,8 points, contre 52,8 le mois précédent, a indiqué le cabinet Markit. Lorsqu’il dépasse 50 points, cela signifie que l’activité progresse, tandis qu’elle se replie s’il est inférieur à ce seuil. Malgré ces données positives, le climat reste très incertain, en raison notamment des tensions géopolitiques.

 

Accélération de la croissance chinoise

La croissance de la Chine s’est accélérée légèrement au deuxième trimestre, à 7,5 % sur un an. L’accélération par rapport au premier trimestre remet la seconde économie mondiale sur la trajectoire pour son objectif de croissance pour 2014. D’avril à juin, son PIB a dépassé le chiffre de 7,4 % du premier trimestre, qui était son plus bas niveau depuis un an et demi.

 

Croissance et déficit commercial au Japon

La croissance de l’économie nippone a été révisée à la hausse, à 1,6 % au premier trimestre. L’activité a été dopée par les fortes dépenses des ménages, avant une hausse de la taxe sur la consommation. L’excédent courant du Japon a, en revanche, chuté de 76 % en avril sur un an, en raison du déficit de la balance commerciale et de moindres revenus tirés des investissements à l’étranger.

Partenariat entre l’UNIGE et le PNUD 

L’Université de Genève et le Programme des Nations Unies pour le développement annoncent la signature d’un partenariat visant à engager une collaboration dans la recherche, l’enseignement et l’organisation d’événements publics et de séminaires. Les deux institutions envisagent la création d’une plate-forme pour le développement humain à Genève, où les experts du domaine pourraient échanger et débattre sur des thématiques pointues.

 

Partenariat entre Y-Parc et Ota 

Un accord de collaboration a été signé à l’Hôtel de Ville d’Yverdon-les-Bains entre Y-Parc SA et Ota City Industrial Promotion Organization, un pôle industriel nippon de pointe. Cet accord a pour but d’offrir des facilités d’installation à des entreprises japonaises souhaitant développer des activités en Suisse et en Europe, ainsi qu’aux entreprises d’Y-Parc désirant se développer au Japon.

 

Collaboration entre United Grinding et T-Systems

La société United Grinding Group AG, qui appartient au groupe Körber, et T-Systems en Suisse ont prolongé de 3 années leur collaboration de longue date. Leader mondial du marché de l’usinage fin et dur, United Grinding regroupe huit marques reconnues dans le monde entier. Ces marques mettent au point, produisent et commercialisent des machines de précision servant au meulage, à l’arasage, à la découpe au laser, ainsi qu’à l’usinage combiné. T-Systems prend en charge le réseau mondial de communication d’United Grinding, qui regroupe plus de 2200 collaborateurs répartis sur dix-neuf sites.

 

Schneider Electric signe un contrat-cadre avec Shell

Schneider Electric a signé un contrat-cadre d’une durée de 5 ans avec l’acteur majeur de l’énergie Shell. Cet accord porte sur la construction, la fabrication et la maintenance de systèmes Gutor destinés à l’alimentation sans interruption des installations Shell en Amérique du Nord. La technologie Gutor relative à ce projet, sera réalisée sur le site de Schneider Electric à Wettingen.