25 octobre 2018 |
La Revue POLYTECHNIQUE 10/2018 |
Carnet de bord
Carnet de bord (10/2018)
Une femme présidente de Pro Natura Genève
Le comité de la section genevoise de Pro Natura a élu, pour la première fois de son histoire, une femme à la présidence de l’association. Psychologue sociale, active depuis plus de 10 ans dans le domaine de l’éducation précoce et amoureuse de la nature, Julie Schnydrig Kettenacker occupe cette fonction depuis le 19 juin 2018.
Julie Schnydrig Kettenacker a rejoint le comité de Pro Natura Genève en 2016, elle en assurait depuis la vice-présidence. Convaincue de la nécessité d’une sensibilisation dès le plus jeune âge au respect et à la protection de la nature, elle promeut une meilleure visibilité des actions et une plus grande diversité des publics de l’association. Présente à Genève depuis 90 ans, Pronatura est une organisation nationale avec des valeurs fortes et bien ancrées.
Née à Lausanne, Julie Schnydrig Kettenacker a grandi en Valais dans une famille de fervents défenseurs de l’environnement. Son père était chef du service de la protection de l’environnement de l’État du Valais et sa mère a œuvré durant de nombreuses années pour ProNatura Valais, anciennement Ligue valaisanne pour la protection de la nature.
Edouard Currat prend une retraite anticipée

Edouard Currat, chef du département protection de la santé de la Suva, a décidé, pour des raisons de santé, de partir en préretraite le 1er octobre 2018. Le poste sera mis au concours. Jusqu’à la nomination d’un successeur, André Meier, chef de la division sécurité au travail à Lucerne, reprendra les activités opérationnelles par intérim.
Edouard Currat est entré à la Suva le 1er mars 2000 en tant que directeur de l’agence de Lausanne. Le 1er janvier 2003, il rejoignait la direction de la Suva en tant que chef du département prévention. En sa qualité de responsable de l’actuel département protection de la santé, il dirigeait les divisions sécurité au travail de Lausanne et de Lucerne, protection de la santé au poste de travail, médecine du travail et offres de prévention, ainsi que les six agences de la Suva en Suisse romande et au Tessin.
Solaxess remporte un prix climatique
Après avoir gagné en 2016 le prix climatique de Zürich assurance dans la catégorie construction et logement, en 2017 le prix international de l’innovation de PV-Magazine, l’entreprise Solaxess s’est vu sélectionnée en août dernier, comme finaliste du prix SUD Start-up Durable, lancé par le quotidien Le Temps et soutenu par Romande Energie. Grâce aux votes des lecteurs et internautes, ainsi qu’aux votes du jury d’experts, Solaxess remporte cette première édition 2018, en récompense d’une façade solaire photovoltaïque quasiment invisible.
Une petite PPE située au nord de la commune de Boudry, a sollicité un façadier neuchâtelois pour la réalisation d’une partie de façade en panneaux photovoltaïque. L’objectif, parfaitement atteint, était de marier quelques dizaines de mètres carrés de panneaux solaires avec le reste de la façade réalisée en crépis. Grâce à un film blanc intégré lors de la fabrication des panneaux, la couleur de l’ensemble est totalement uniforme et fonctionne à satisfaction depuis plusieurs mois.
Solaxess fait partie d’un consortium d’entreprises qui a mis sur pied un projet répondant au programme européen Horizon 2020. Ce projet «BE-Smart» a pour objectif de développer des solutions techniques performantes, fiables et peu coûteuses afin de démocratiser l’installation de façades photovoltaïques intégrées lors de la rénovation ou de la construction de nouveaux bâtiments.

Un système de prothèse de jambe récompensé par le Prix James Dyson
Cette année, ce sont Fabian Engel et Simon Oschwald, de la Haute École d’art de Zurich qui, avec leur projet Project Circleg, remportent le Prix James Dyson. Leur système de prothèse de jambe économique permet de répondre aux besoins des personnes amputées dans les pays défavorisés.
C’est parmi 31 projets suisses qui ont été présentés, qu’en association avec la swiss design association (sda), un jury spécialisé a choisi le gagnant national, ainsi que deux autres projets qui occupent la deuxième place. Le gagnant suisse reçoit la somme de 2600 francs et tout comme les inventeurs des deux autres projets, il a l’opportunité de remporter le prix international James Dyson.
Dyson est une marque connue pour trouver des solutions aux problèmes quotidiens que d’autres ignorent visiblement. C’est pourquoi cette entreprise spécialisée en technologie s’est donné pour mission de stimuler l’inspiration et de récompenser les étudiants ingénieurs et designers grâce au prix annuel James Dyson.