Carnet de bord (11/2014)

Egalité salariale entre les femmes et les hommes

Siemens Suisse SA a analysé les salaires de toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs, et a vérifié l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. La base de cette enquête d’envergure sont les outils et la méthodologie du dialogue de l’égalité salariale: un projet pilote qui avait été lancé par l’Office fédéral de la justice ainsi que les associations faîtières des employeurs et des employés. L’analyse des données salariales d’environ 5000 collaboratrices et collaborateurs a montré que l’écart salarial entre les femmes et les hommes est de 1,1 % à 2,1 % pour-cent selon le secteur de l’entreprise, ce qui est nettement inférieur au seuil de tolérance de 5 %. Le système salarial de Siemens Suisse SA repose sur des critères qui sont indépendants du sexe de l’employé(e).

La procédure a été accompagnée par une société de conseil externe agréée par le bureau de l’égalité, ainsi que par des représentants des associations de collaborateurs. La conclusion couronnée de succès de cette évaluation a été confirmée par la direction de projet nationale pour le dialogue de l’égalité salariale.

Le comité exécutif de Siemens Suisse SA se réjouit de ce résultat positif et poursuivra cette voie couronnée de succès. L’une des importantes tâches de l’entreprise est en effet de positionner Siemens Suisse SA comme étant un employeur attractif, en particulier pour les femmes.

 

L’EPFL et La Mobilière créent une chaire d’écologie urbaine

La nouvelle chaire aura pour but de les explorer dans le contexte urbain en Suisse et au-delà, dès l’automne 2015.

La moitié de la population mondiale vit désormais dans les villes. C’est là également que 50 % de toute l’énergie planétaire est consommée. Les centres urbains jouent donc, plus que jamais un rôle capital dans l’avenir de l’environnement. Afin d’étudier tous les aspects de cette nouvelle donne et de ses implications en Suisse et ailleurs, une nouvelle chaire en écologie urbaine et espaces de vie durables sera créée à l’EPFL dès l’automne 2015. Financée par la Mobilière, société spécialisée en assurances et prévoyance, cette chaire fera partie de la Faculté environnement naturel, architectural et construit (ENAC).

Face aux défis climatiques d’aujourd’hui, une toute nouvelle discipline apparaît, dont le but est de décoder les mécanismes de fonctionnement des villes, ainsi que l’équilibre délicat, d’une part entre bien-être de leurs habitants et d’autre part, les impératifs de l’environnement. La définition de nouveaux modèles et outils d’observation est également nécessaire. Ceux-ci devront permettre d’analyser des champs d’étude encore peu défrichés, tels que les habitudes de mobilité humaine ou les microclimats urbains. Ils devront également intégrer à la fois des données historiques et prédictives afin d’offrir par exemple une compréhension plus précise des mécanismes d’expansion des banlieues. Ces modèles feront également appel tant aux sciences sociales qu’à la technique. Des connections et collaborations seront également établies avec la nouvelle antenne fribourgeoise de l’EPFL, le «Smart Living Lab» (SLL), qui sera un centre spécialisé dans la recherche sur le bâtiment du futur.

 

Séance de la signature.

 

Nomination à la tête du domaine «Économie et Services» de la HES-SO

Le rectorat de la HES-SO a nommé Laurent Bagnoud au poste de responsable du domaine «Économie et Services» dès le 1^er janvier 2015. Cette filière d’études compte près de 6000 étudiantes et étudiants dans six établissements de Suisse occidentale. Ce domaine propose sept filières de type dit «Bachelor», en l’occurrence le droit économique, l’économie d’entreprise, l’hôtellerie et professions de l’accueil, la gestion industrielle internationale, l’information documentaire, l’informatique de gestion et le tourisme), ainsi que deux filières de type dit «Master» (Business Administration (MScBA) et information documentaire) de même que sept «Masters of Advanced Studies» (MAS) et cinq «Executive Masters of Business Administration» (EMBA). Avec ses collègues directrices et directeurs des hautes écoles, il aura à relever des défis sur le plan de l’évolution des formations «Bachelor» et «Master» de son domaine, afin de répondre aux évolutions du monde du travail et des exigences en matière d’accréditation. Au niveau de la recherche, le domaine aura à consolider et renforcer son positionnement en matière d’acquisition de fonds auprès d’instances nationales et internationales. Parallèlement, il aura à renforcer les relations internationales, notamment avec des universités de l’arc alpin (France, Italie et Autriche) et ceci malgré une situation devenue complexe sur le plan européen.

Titulaire d’un «Master» en Informatique de gestion de l’Université de Zurich, Laurent Bagnoud a travaillé dans l’économie privée avant de prendre la tête d’une unité de recherche et d’être nommé professeur en Informatique de gestion à la HES-SO Valais-Wallis. En 2010, il est entré à l’État du Valais comme délégué du chef du Département des transports, de l’équipement et de l’environnement avant de devenir secrétaire général de ce département en 2011. Il entrera en fonction en janvier 2015 et succédera à Catherine Hirsch, directrice de la HEIG-VD, qui assurait provisoirement la responsabilité du domaine «Économie et Services» depuis la nomination d’Yves Rey au poste de vice-recteur de l’enseignement.