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25 mars 2016 | La Revue POLYTECHNIQUE 03/2016 | Carnet de bord

Carnet de bord (3/2016)

Le nouveau président de l’EPFL
Le futur président de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a été nommé le 24 février par le Conseil fédéral, qui a confirmé la proposition du Conseil des Ecoles polytechniques fédérales (CEPF). Le professeur Martin Vetterli prendra ses fonctions le 1er janvier 2017, succédant à l’actuel président, le professeur Patrick Aebischer.
Président du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse et professeur en systèmes de communication à l’EPFL, l’ingénieur Martin Vetterli, 58 ans, est un brillant chercheur, un enseignant accompli et un fin connaisseur du paysage suisse de la formation et de la recherche. Il a été nommé par le Conseil fédéral à l’issue d’un processus de sélection mené par le Conseil des EPF. Le professeur Vetterli a été proposé à l’unanimité par le Conseil des EPF.
Né à Soleure le 4 octobre 1957, Martin Vetterli a suivi sa scolarité et effectué sa maturité dans le canton de Neuchâtel. Ingénieur en génie électrique de l’EPFZ (1981), diplômé de l’Université de Stanford (1982) et docteur en sciences de l’EPFL (1986), il a enseigné à la Columbia University comme professeur assistant, puis associé. Il a ensuite été nommé professeur ordinaire au département du génie électrique et des sciences de l’informatique de l’Université de Berkeley, avant de revenir à l’EPFL en tant que professeur ordinaire à l’âge de 38 ans. Il a également enseigné à l’EPFZ et à l’Université de Stanford.
Ses activités de recherche centrées sur le génie électrique, les sciences de l’informatique et les mathématiques appliquées, lui ont valu de nombreuses récompenses nationales et internationales, parmi lesquelles le Prix Latsis National, en 1996. Il est Fellow de l’Association for Computing Machinery et de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers et membre de la National Academy of Engineering (NAE), notamment. Martin Vetterli a publié plus de 170 articles et trois ouvrages de référence.
 
Renforcement de compétences
Hoffmann+Krippner GmbH, fabricant des systèmes de saisie spécifiques, dont le siège principal est situé à Buchen/Odenwald (Allemagne), dispose d’une succursale suisse à Geroldswil. Cette entreprise a pris, dès le début de cette année, une participation majoritaire dans la société TES Frontdesign dont le siège de production se trouve à Neuruppin (Allemagne). L’opération s’est déroulée sans perte d’emplois. Par ce regroupement, la proximité du client a été renforcée, ainsi que l’étiquette «Made in Germany».
Selon une citation du philosophe grec Aristote, «L’ensemble est plus que la somme de ses constituants». Le but de la nouvelle collaboration est de s’améliorer au sens des meilleures pratiques et de proposer plus de solutions, une souplesse accrue et une grande sécurité de production pour la réalisation des systèmes de saisie des données.
 
Un groupe industriel récompensé
À l’échelle mondiale, le groupe Junker est un constructeur de machines à rectifier et de systèmes de filtration. De nombreux constructeurs automobiles de renom font confiance à ses solutions innovantes. Il y a quelques jours, ce fabricant de rectifieuses a reçu à nouveau le prix «Leading Technology Award» de la part de SAIC General Motors Co., Ltd. (SGM). Ce Prix est destiné à récompenser son meilleur fournisseur mondial dans plusieurs catégories. Comme en 2014, le groupe Junker compte également, en 2015, parmi les lauréats, en tant qu’unique constructeur européen de machines.
Dans le cadre d’une manifestation, comprenant la présentation des nouveaux modèles de GM, le prix a été remis à Roger Kleffmann, directeur de succursale en Chine, fin janvier 2016 à Boao en Chine. «Cela confirme bien la compétence, l’expérience et l’efficacité du groupe Junker», s’est également réjoui de la nouvelle récompense, Rochus Mayer, le gérant. Afin d’obtenir ce succès également à moyens et à longs termes dans d’autres domaines, ce constructeur de machines investit beaucoup d’argent et de capacité dans la recherche et le développement de nouvelles solutions techniques et de procédés.
Cérémonie de la remise du Prix «Leading Technology Award» à Boao (Chine).
 

Augmentation de la productivité dans une situation économique volatile
Au cours de l’exercice 2015, ABB Suisse a ressenti les effets du franc fort persistant et de la situation économique volatile. Les commandes ont baissé de 13 % à 3,04 milliards de francs (2014: 3,48 milliards). Le chiffre d’affaires, qui s’est établi à 3,18 milliards de francs (2014: 3,41 milliard), a été fortement influencée par l’effet du taux de change. Le nombre d’employés était de 6350 à la fin de l’année (6640 en 2014).
Grâce aux mesures prises depuis longtemps déjà dans le cadre de la stratégie Next Level pour augmenter la productivité tout au long de la chaîne de création de valeur – depuis l’approvisionnement mondial jusqu’à la production et au montage, en passant par les processus administratifs – les effets du franc fort ont pu être limités.
Pour ABB, la Suisse constitue un marché important, aussi bien pour la région Europe qu’au niveau mondial. En tant que centre de compétence pour l’innovation et la fourniture de produits clefs, elle est précieuse pour de nombreux secteurs d’activités en technique énergétique et en technique d’automatisation.
 
Minergie se renouvelle
La nouvelle direction de Minergie a commencé la révision des labels bien implantés que sont Minergie, Minergie-P et Minergie-A. Avec la participation de professionnels de la branche, des nouveautés majeures sont actuellement développées. Les nouveaux produits seront introduits au 1er janvier 2017. Andreas Meyer Primavesi (photo), directeur de l’Association Minergie, a rassemblé un nouveau comité de direction qui, aidé par une équipe d’experts techniques, se consacrera à ce processus de renouvellement.
L’Association Minergie veut symboliser le confort, la qualité et l’efficience énergétique. Comme marque de référence dans le domaine de l’énergie, Minergie veut maintenir sa position de pionnier et couvrir de nouveaux champs d’application. Désormais, la principale tâche de la direction consiste à réviser complétement les labels Minergie, Minergie-P et Minergie-A. Les avantages et désavantages de nouvelles techniques, telles que les batteries de stockage, seront attentivement discutés et analysés. Ces nouveautés seront présentées lors de l’assemblée générale du 16 juin 2016 à Fribourg. Leur lancement se fera à partir du 1er janvier 2017.
 
Distributeur Intel pour l’ensemble de l’Europe
La société Rutronik Elektronische Bauelemente GmbH, dont la succursale suisse est située à Yverdon, et Intel ont officiellement scellé leur accord de distribution à l’occasion du salon embedded world. Ainsi, cette entreprise devient dès à présent «Embedded Distributor» pour Intel dans toute la région EMEA. Elle cible en priorité le marché industriel. Ce distributeur intègre l’ensemble de la gamme de produits Intel dans sa propre gamme, à l’exception des produits jusqu’ici commercialisés sous le nom d’Altera, qui continueront, dans un premier temps, d’être distribués via les canaux existants.
Avec les processeurs Quark®, Atom® et Core®, les cartes mères, les mémoires SSD ainsi qu’avec les logiciels et les solutions de sécurité d’Intel, Rutronik est en mesure d’offrir des solutions complètes et évolutives pour l’ensemble de la chaîne de traitement de données de ses clients. «En tant qu’entreprise leader dans le domaine des semi-conducteurs, Intel est un précurseur visionnaire à bien des égards. Nous sommes très ravis de ce partenariat», explique Andreas Mangler (photo), directeur du marketing et communications chez Rutronik. 
 
Déménagement à Winterthur
Après douze ans de présence à Egg (ZH), Spectra (Schweiz) AG s’établit à Winterthur. Roger Bärlocher, responsable de la distribution précise: «Il est réjouissant de constater que la bonne évolution des affaires nous oblige à opter pour des espaces plus importants». Il ajoute: «D’une part, le volume des affaires s’est fortement accru et, d’autre part, il a fallu combiner des volumes de stockage plus importants avec la procédure just-in-time». L’entreprise dispose dorénavant à Winterthur de locaux plus adéquats et spacieux, avec les infrastructures correspondantes, afin de pouvoir continuer sa croissance. La date officielle du changement d’adresse était le 14 mars 2016.
 
Reprise d’une société française de décolletage
La société DJC (Décolletage Jean Cordier) sise à Thyez (vallée de l’Arve, Haute-Savoie) a été reprise par le groupe Acrotec (Develier, Jura), l’un des pôles majeurs de la production de composants pour l’industrie horlogère suisse. DJC est une entreprise familiale créée en 1962. Elle produit plus de 50 millions de pièces par an, livrées dans le monde entier et destinées essentiellement aux marchés de l’automobile et de la connectique.
Acrotec est un groupe industriel indépendant, créé par des professionnels de l’horlogerie et de la micromécanique. Son but principal est de fournir à l’ensemble des manufactures et marques horlogères, des produits de qualité «swiss made». Ce groupe compte environ 500 collaborateurs.
Chez DLC à Thyez (Haute-Savoie).
 
Un nouveau directeur régional ad interim
Marc Ziegler devient le nouveau directeur régional ad interim de Sage Suisse SA. En effet, l’ancien directeur général, Jean-Jacques Suter et
le directeur financier Markus Staub, quittent l’entreprise de leur propre initiative.
Directeur depuis mai 2014, du segment «Small and Medium Businesses», Marc Ziegler dirigera les activités de Sage en Suisse jusqu’à nouvel ordre. Avec trois millions de clients à travers le monde, Sage est l’un des leaders sur le marché des logiciels et des services de gestion pour PME. Marc Ziegler a déjà à son actif plus de quinze ans d’expérience chez Sage. Durant cette période, il a occupé plusieurs fonctions. Entre 2008 et 2014, il était responsable du secteur des petites entreprises de la filiale suisse, en tant que «directeur pour le segment nouvelles entreprises et PME». Après son apprentissage d’électronicien, il a suivi une formation d’économiste d’entreprise HES. Il a ensuite obtenu un «Executive Master of Business Administration» (EMBA) à la State University Maryland, aux Etats-Unis.