Un cutter dans la nuit
Nathalie Martinage
Conséquences victimologiques d’une agression
Le 28 octobre 2004, au cours d’un rendez-vous de dernière minute, la vie d’une femme, médecin généraliste, se transforme en un véritable cauchemar dans le cabinet médical où elle exerce. Un an après son installation dans le sud de l’Essonne, à soixante kilomètres de Paris, cette femme va littéralement vivre l’heure la plus longue de sa vie… Ligotée et bâillonnée sur son banc d’examen, elle est victime d’une agression sous la menace d’un cutter. C’est un véritable cataclysme. Des moments que jamais elle n’aurait imaginé vivre. Elle est agressée et c’est toute sa vie de femme, de mère, d’épouse et de médecin qui est littéralement remise en cause. Elle voit l’éclair du cutter de l’agresseur menaçant son intégrité physique et vient de s’évanouir. A la suite de cette attaque, madame M., qui a repris ses esprits, bien que ligotée, finit par se libérer pour alerter les secours. Les conséquences de cette agression ont constitué un véritable traumatisme pour la victime, tant sur le plan personnel que matériel et professionnel. Bien trop souvent, les suites d’une agression sont occultées par le profil psychosocial de l’auteur et son parcours chaotique ou « précaire ». Dans un souci d’équilibre, il est normal de présenter aussi le parcours d’une victime et de son calvaire. Les suites de cette heure d’une vie où tout bascule ont été un véritable combat. Tout ceci à cause d’un individu qui vient là, en quelques secondes, détruire la vie de l’autrice de ce texte.
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