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24 novembre 2017 | La Revue POLYTECHNIQUE 11/2017 | Flash

Deux morceaux d’anthologie enregistrés dans l’ADN

Tutu, de Miles Davis, Smoke on the Water, de Deep Purple, font déjà partie de l’Histoire de la musique. Ils viennent d’entrer dans les annales de la science, pour l’éternité. Les enregistrements de ces deux morceaux d’anthologie, numérisés par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne dans le cadre du Montreux Jazz Digital Project, sont en effet les premières œuvres musicales à avoir été sauvegardées sous la forme de séquences d’ADN, puis décodées pour être à nouveau jouées, sans aucune perte de qualité.
Cet exploit a été réalisé par l’entreprise américaine Twist Bioscience avec l’appui de Microsoft Research et de l’Université de Washington. Il repose sur une technologie encore très innovante, mais qui s’appuie sur un processus naturel à l’œuvre sur Terre depuis des milliards d’années: l’enregistrement d’informations sous forme de brins d’ADN, qui a permis à toutes les espèces vivantes de se perpétuer de génération en génération.
En primeur et dans le cadre du premier Forum ArtTech organisé à l’EPFL, le public a pu écouter des morceaux de musique qui avaient été stocké dans de l’ADN, grâce à un démonstrateur développé au sein de l’EPFL+ECAL Lab.