25 avril 2016 |
La Revue POLYTECHNIQUE 04/2016 |
Informatique & Télécommunications
Informatique & télécommunications (4/2016)
L’internet des objets dans un nuage
Avec le rachat de l’américain Wyless par son compatriote Kore (www.koretelematics.com), un opérateur de réseau mobile virtuel d’envergure mondiale focalisé sur le marché M2M (communication entre machines), le marché des plates-formes logicielles en nuage dédiées à la gestion et à la monétisation des services IoT (Internet des objets) continue son petit bonhomme de chemin vers la voie de la consolidation.
L’acquisition, dont le montant n’est pas connu, fait suite à celles de Jasper par Cisco, ThingWorx et Axeda par PTC, ILS Technology par Telit ou 2lemetry par Amazon. Avec Wyless et sa plate-forme SaaS Prothos, qui compte parmi ses partenaires des opérateurs comme AT&T, Sprint, T-Mobile, Telefonica, Verizon ou Vodafone, ainsi que des équipementiers comme Cisco, Digi, NetComm Wireless, Novatel Wireless, Option ou Sierra Wireless, Kore Wireless estime travailler avec plus de 3000 sociétés B2B, desservir plus de six millions de connexions M2M et IoT et se hisser dans le peloton de tête des plus grands fournisseurs de services M2M/IoT au niveau mondial.
Un ordinateur de la taille d’un paquet de cigarettes
Grâce à son prix très modique, l’ordinateur Raspberry Pi (www.raspberrypi.org ou http://raspberrypis.net) est une solution intéressante pour découvrir Linux sans risque ou pour créer un lecteur multimédia de salon. Cet ordinateur complet est de la taille d’un paquet de cigarettes. Complétement nu, il offre ses circuits électroniques au regard, comme une invitation au bricolage. Il est tout de même équipé de douze prises. On peut y raccorder écran, souris, clavier, ainsi que divers composants électroniques.
La version fabriquée par RS Components, mise au point en 2012, s’est déjà vendue à cinq millions d’exemplaires. Au début de février de cette année, un nouveau modèle Pi a fait son apparition. Il comporte un quadruple cœur et sa mémoire de travail a été doublée, atteignant 1 Go. En Suisse il est disponible chez Distrelec.
Les centres de stockage de données suisses s’allient
L’association Vigiswiss (www.vigiswiss.ch) a vu le jour le mois passé. Elle regroupe les principaux centres de données helvétiques, dans le but de faire connaître à l’étranger les avantages du stockage de données en Suisse.
Avec la fin du secret bancaire, la Suisse se repositionne. Elle mise désormais sur le «secret bunker», c’est-à-dire la protection des données physiques et numériques stockées dans les serveurs suisses. Cette association regroupe, pour l’heure, douze sociétés suisses actives dans l’hébergement de données. L’entrepreneur Laurence Jovignot-Halifi préside le comité stratégique de Vigiswiss aux côtés de René Fell, fondateur de l’association. Au niveau européen, la Suisse se place au sixième rang des pays qui enregistrent la plus grande surface de centres de données.