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25 mai 2016 | La Revue POLYTECHNIQUE 05/2016 | Informatique & Télécommunications

Informatique & Télécommunications (5/2016)

Une suite logicielle IoT sous forme de plate-forme d’informatique en nuage
Bosch Software Innovations (www.bosch-si.com) propose désormais la suite logicielle de services Bosch IoT Suite comme une plate-forme à partir de laquelle des développeurs tiers peuvent bâtir, déployer et gérer des applications IoT en nuage. (Rappel: IoT = internet des objets).
Selon l’entreprise allemande, cette plate-forme, sur laquelle Bosch se repose aujourd’hui pour connecter plus de cinq millions d’objets divers et variés, peut déjà répondre aux exigences de la plupart des scénarios de l’IoT: maintenance à distance d’équipements, de machines et de passerelles, gestion des accès sécurisés, mise en œuvre de processus logiciels, connexion de systèmes et de services de tierces parties, analyse des données, facturation adaptée en fonction du nombre d’objets connectés, d’utilisateurs actifs, de transactions ou du trafic, etc.
 
Un nouveau navigateur internet qui élimine la pub indésirable
L’ancien président de Mozilla, Brendan Eich, est de retour avec un nouveau navigateur orienté vers la lutte contre le suivi publicitaire. Appelé Brave (www.brave.com) et basé sur Chromium, il remplace les publicités affichées sur les sites internet.
Ce navigateur débarque avec, intégrées, différentes routines de protection contre le suivi publicitaire, dont un système de blocage de la publicité et HTTPS Everywhere (extension de Firefox). Toutefois, il ne bloque pas simplement les publicités affichées sur les sites comme le proposent différentes extensions pour navigateur. Le logiciel remplace ces publicités par d’autres, anonymes et présentées comme plus respectueuses des internautes. Brave va donc bloquer différents éléments liés à la publicité. Et «par défaut», il insérera des publicités seulement dans quelques espaces de taille standard.
 
Un défi au langage de programmation Scala
Douze ans après sa création à l’EPFL, le langage de programmation Scala a plus d’un demi-million d’utilisateurs dans le monde, dont Twitter, Netflix ou Swisscom. L’EPFL lance un centre consacré au développement de ce langage libre et à code source ouvert (open source), avec le support de cinq partenaires: IBM, Goldman Sachs, Nitro, Lightbend et Verizon.
Professeur à l’EPFL, Martin Odersky a créé le langage Scala en combinant deux branches habituellement opposées de la programmation. «À l’origine, c’était un projet de recherche qui voulait concilier deux manières de faire: la programmation orientée objet et la programmation fonctionnelle, en une troisième voie», explique le chercheur. Ce langage offre le meilleur des deux mondes et permet d’exprimer de manière concise et élégante des modèles de programmation courants. Le langage Scala a l’avantage d’être d’approche aisée, tout en étant capable de s’adapter à des projets de grande ampleur.