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25 avril 2014 | La Revue POLYTECHNIQUE 04/2014 | Flash

Le phosphore en baisse dans les eaux du Léman

Les concentrations en phosphore mesurées dans les eaux du Léman continuent à baisser. Néanmoins, des pics de prolifération d’algues sont parfois observés dans le lac. De ce fait, et pour atteindre les objectifs actuels fixés par la CIPEL, les efforts pour réduire la présence de phosphore doivent être poursuivis. Cet hiver, compte tenu de la météo, le brassage du lac ne s’est fait que partiellement, jusqu’à une profondeur de 100 m environ.
En 2013, les teneurs en phosphore sont passées sous la barre des 20 µg/l, avec une valeur de 19,7 µg/l, comme l’exigeait initialement le plan d’action de la CIPEL 2001-2010. Ces résultats sont encourageants et démontrent que les efforts entrepris pour limiter la présence de ce nutriment n’ont pas été vains.
Toutefois, des pics de prolifération d’algues sont encore constatés dans le Léman. De ce fait, les objectifs de l’actuel plan d’action 2011-2020 avaient été revus à la baisse. Pour assurer un bon état de santé du lac, il faudrait que le phosphore soit ramené à des concentrations inférieures à 15 µg/l. La tendance actuelle est donc prometteuse, mais les efforts pour limiter l’apport en phosphore doivent être maintenus.
Pour rappel, la problématique d’eutrophisation des eaux des lacs est liée à l’excès de phosphore. Lorsque les apports en nutriments, notamment en phosphore, sont exagérés, la production d’algues augmente massivement et la concentration en oxygène au fond du lac diminue.