25 avril 2013 |
La Revue POLYTECHNIQUE 04/2013 |
Flash
Le satellite Planck dévoile une nouvelle image du Big Bang
Lancé en 2009, Planck, le satellite de l’Agence spatiale européenne (ESA), dédié à l’étude du rayonnement fossile, livre maintenant les résultats de ses quinze premiers mois d’observations. Celles-ci apportent une moisson de renseignements sur l’histoire et la composition de l’Univers: la carte la plus précise jamais obtenue du rayonnement fossile, la mise en évidence d’un effet prévu par les modèles d’inflation, une révision à la baisse du rythme de l’expansion de l’Univers ou encore une nouvelle évaluation de la composition de l’Univers. Bon nombre de ces données ont été obtenues grâce au principal instrument de Planck, HFI, conçu et assemblé sous la direction de l’Institut d’astrophysique spatiale (CNRS/Université Paris-Sud) avec un financement du CNES et du CNRS.
Depuis sa découverte en 1965, le rayonnement fossile constitue une source de connaissance précieuse pour les cosmologistes, véritable «Pierre de Rosette» permettant de décrypter l’histoire de l’Univers depuis le Big Bang. Ce flux de photons, détectable sur l’ensemble du ciel, dans la gamme des ondes radio, témoigne de l’état de l’Univers lors de sa prime jeunesse et recèle les traces des grandes structures qui se développeront par la suite. Produit 380’000 ans après le Big Bang, au moment où se formèrent les premiers atomes, il nous arrive quasi inchangé et permet aux scientifiques d’accéder à l’image de ce que fut le cosmos à sa naissance, voici environ 13,8 milliards d’années. Confronter ces mesures aux modèles théoriques peut nous apporter de multiples informations: non seulement sur l’évolution de l’Univers depuis l’apparition du rayonnement fossile, mais également sur des événements antérieurs qui en sont la cause et pour lesquels les astrophysiciens disposent de peu d’observations.
Depuis sa découverte en 1965, le rayonnement fossile constitue une source de connaissance précieuse pour les cosmologistes, véritable «Pierre de Rosette» permettant de décrypter l’histoire de l’Univers depuis le Big Bang. Ce flux de photons, détectable sur l’ensemble du ciel, dans la gamme des ondes radio, témoigne de l’état de l’Univers lors de sa prime jeunesse et recèle les traces des grandes structures qui se développeront par la suite. Produit 380’000 ans après le Big Bang, au moment où se formèrent les premiers atomes, il nous arrive quasi inchangé et permet aux scientifiques d’accéder à l’image de ce que fut le cosmos à sa naissance, voici environ 13,8 milliards d’années. Confronter ces mesures aux modèles théoriques peut nous apporter de multiples informations: non seulement sur l’évolution de l’Univers depuis l’apparition du rayonnement fossile, mais également sur des événements antérieurs qui en sont la cause et pour lesquels les astrophysiciens disposent de peu d’observations.