27 août 2012 |
La Revue POLYTECHNIQUE 08/2012 |
Flash
Les terres rares – Le socle des futures industries
Déjà accro au pétrole, notre chère planète est en train de développer une nouvelle dépendance à une poignée d’éléments exotiques appelés terres rares. Ce groupe de 17 éléments, ayant des noms étranges comme néodyme, terbium, lanthane ou dysprosium, attire de plus en plus d’attention. Ils forment le socle des futures industries du 21e siècle et l’Europe continentale n’en possède pour ainsi dire quasiment pas. En raison de leurs usages multiples, souvent dans des domaines de haute technologie, les terres rares font l’objet d’une communication restreinte de la part des États, de sorte que les statistiques économiques à leur sujet demeurent très lacunaires.
La Chine, qui contrôle actuellement plus de 96% de la production mondiale des terres rares et possède moins des 40 % des réserves mondiales, a décidé de limiter ses exportations pour garder les précieux éléments chez elle pour son propre usage. Le gouvernement chinois a décidé de bannir complètement l’exportation de certaines terres rares comme le terbium, qui entre dans la composition des piles à combustible pour les voitures à hydrogène et les lampes fluorescentes, par exemple. Des quotas d’exportations sont également imposés sur plusieurs autres terres rares dont le néodyme, l’un des matériaux les plus exploités à l’heure actuelle. Ce dernier est utilisé dans l’électronique comme composition isolante pour des condensateurs, dans les générateurs, les éoliennes, les moteurs électriques de certaines voitures hybrides. En 2011, plus de 312 projets d’exploration de gisements de terres rares étaient recensés sur la planète, impliquant plus de 202 sociétés de tailles très diverses dans pas moins de 34 pays.
La Chine, qui contrôle actuellement plus de 96% de la production mondiale des terres rares et possède moins des 40 % des réserves mondiales, a décidé de limiter ses exportations pour garder les précieux éléments chez elle pour son propre usage. Le gouvernement chinois a décidé de bannir complètement l’exportation de certaines terres rares comme le terbium, qui entre dans la composition des piles à combustible pour les voitures à hydrogène et les lampes fluorescentes, par exemple. Des quotas d’exportations sont également imposés sur plusieurs autres terres rares dont le néodyme, l’un des matériaux les plus exploités à l’heure actuelle. Ce dernier est utilisé dans l’électronique comme composition isolante pour des condensateurs, dans les générateurs, les éoliennes, les moteurs électriques de certaines voitures hybrides. En 2011, plus de 312 projets d’exploration de gisements de terres rares étaient recensés sur la planète, impliquant plus de 202 sociétés de tailles très diverses dans pas moins de 34 pays.