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Revue internationale de CRIMINOLOGIE et de POLICE technique et scientifique
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02 mars 2020 | Revue internationale de CRIMINOLOGIE et de POLICE technique et scientifique

Que nous disent les reste des victimes?

3 FILMS, 3 DÉBATS
«Exhumer la violence politique»
le 12 mars, 2 avril et 7 mai 2020
Les traces des crimes de masse ne disparaissent jamais totalement. Elles défient le temps, l’oubli, le déni. Au-delà de l’accès au deuil pour les proches retrouvant leurs disparus, le travail sur et autour de ces corps du crime permet de mettre en lumière les causes de la mort, le modus operandi des criminels et un grand nombre d’indices utiles pour prouver une intention génocidaire par exemple.
 
Afin de présenter les questions que soulèvent les rapports entre les vivants et les morts, la Faculté de droit de l’Université de Genève (UNIGE), en partenariat avec le Festival international de films des droits humains (FIFDH) et la Geneva Academy, reconduit pour la troisième fois une trilogie de films, organisée par la professeure Sévane Garibian, dont le thème est cette année «Exhumer la violence politique». Chaque projection sera suivie d’un débat entre le public, les étudiantes et étudiants et des équipes d’experts et d’expertes juristes et non-juristes venus de Suisse et de l’étranger. Retrouvez plus d’informations ici

 

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Nuestras Madres de César Díaz raconte l’histoire d’Ernesto, un jeune anthropologue à la Fondation médico-légale, travaillant à l’identification des disparus. Un jour, à travers le récit d’une vieille femme, Ernesto croit déceler une piste qui lui permettra de retrouver la trace de son père, guérillero disparu pendant la guerre. Le film The Seeker de Philippe Cornet retrace le travail de l’anthropologue légiste américain Bill Haglund sur le terrain du désastre international. On le suit à Chypre dans le cadre de la guerre civile de 1974 et au Nigéria, suite au meurtre de l’écrivain Ken-Saro Wiwa. Dans son documentaire Nostalgia de la luz, Patricio Guzmán part d’un lieu précis, le désert d’Atacama, où est installé le plus puissant observatoire astronomique de la planète. C'est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains, tels que les ossements des prisonniers politiques de la dictature. Tandis que les astronomes scrutent les galaxies les plus éloignées en quête d'une vie extraterrestre, au pied des observatoires, des femmes remuent les pierres à la recherche de leurs parents disparus.
 
 

INFOS PRATIQUES

3 films, 3 débats 
«Exhumer la violence politique»

 
Nuestras madres, jeudi 12 mars 2020, à 18h30
Théâtre Pitoëff 
Entrée payante (FIFDH)

 
The seeker, jeudi 2 avril 2020, à 18h30
Uni Mail, salle MR 280
Entrée libre

 
Nostalgia de la luz, jeudi 7 mai 2020, à 18h30
Auditorium Arditi
Entrée libre

 
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