Rétrospective (2/2012) – La Revue en 1908

L’outillage mécanique dans la petite ferme, l’atelier familial et la petite industrie
L’outillage mécanique a fait des progrès considérables depuis plusieurs années, mais c’est surtout dans la grande industrie ou dans la grande exploitation rurale qu’il s’est développé à raison de ce fait que la machine de grand puissance produit la force beaucoup plus économiquement que le petit moteur à vapeur. Aussi la petite ferme et la petite industrie se trouvent dans un état d’infériorité manifeste, la population de nos campagnes les abandonne pour s’entasser dans les grandes usines.
Il serait bon d’examiner si, grâce au perfectionnement des petits moteurs au pétrole, ou à l’alcool, ou à l’électricité, il ne serait pas possible de compenser cette infériorité et d’arrêter ainsi dans une certaine mesure la dépopulation de nos campagnes.
La petite exploitation rurale moyenne comprend environ 30 hectares. C’est la superficie qu’un attelage muni d’une charrue et de ses accessoires peut cultiver en une année; aussi toutes les petites fermes ou métairies dans les pays de culture morcelée sont réglées sur cette quantité, à quelques hectares près: c’est du reste la condition de l’agriculture dans les trois quarts de la France.
Dans la situation actuelle, l’attelage de bœufs ou de chevaux a pour principale occupation les travaux des champs; mais il est employé, l’hiver au battage des céréales au moyen d’un ménage ou d’un plan incliné appelé trépigneuse. (...)

Arrêté fédéral modifiant la concession du réseau des chemins de fer électriques sur route et des tramways électriques dans le canton de Genève
1. Le préambule de la concession d’un réseau de chemins de fer électriques sur route et de tramways électriques dans le canton de Genève, du 28 juin 1900 (Recueil des chemins de fer, XVI, 151), est abrogé et remplacé par le préambule suivant, auquel fera suite immédiatement l’article premier de la concession:
Il est accordé à la Compagnie genevoise des Tramways électriques, à Genève, aux conditions mentionnées ci-après, une concession pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de chemins de fer électriques sur route et de tramways électriques dans le canton de Genève, comprenant les lignes suivantes, rangées parmi les chemins de fer secondaires au sens de la loi du 21 décembre 1899:

1°    De la gare de Cornavin à la gare de Cornavin (ligne de ceinture) par la rue et le pont du Mont-Blanc, la place du Port, la rue du Rhône, la place des Eaux-Vives, la rue des Tranchées-de-Rive, le boulevard des Tranchées, la place Claparède, le boulevard des Philosophes, le Rond-Point de Plainpalais, le boulevard Georges-Favon, le pont de la Coulouvrenière, le boulevard James-Fazy et la place de Cornavin. (...)

2°    De la jonction à Plongeon (..)

3°    Du Petit-Saconnex à Champel (...)

4°    De Carouge au parc Mon-Repos (...)

5°    De la gare de Cornavin à la gare des Eaux-Vives (...)