Rétrospective (3/2016) – La Revue en 1926

Le VéloFix

Les nécessités modernes ont augmenté et développé les moyens de locomotion. Certes, de tous ces modes nombreux et divers, la bicyclette est le plus démocratique et son emploi tend à s’intensifier chaque jour: bon marché, légèreté, encombrement réduit, la bicyclette possède des avantages multiples. Or, tandis que l’automobile et la motocyclette ont été, au cours des ans, l’objet d’attentions délicates de la part des constructeurs afin d’augmenter leur sécurité et leur confort, la bicyclette, elle, est restée au point où elle était il y a bien des années déjà.

C’est aussitôt descendu de la machine, le difficile problème de l’appui contre le rebord d’un trottoir, au risque de fausser les pédales qui, le plus souvent, se dérobent. Un appareil ingénieux semble aujourd’hui devoir diminuer notablement ces inconvénients et rendre de réels services aux vélocipédistes. Le VéloFix, en effet, assure aux bicyclettes à l’arrêt, la stabilité nécessaire, et cela de la façon la plus simple possible. Constitué essentiellement par une tige articulée, formant pied de support, il se place sur la barre transversale du cadre quand le vélo est en marche, est abaissé lorsque celui-ci est au repos.

 

Les gaz d’échappement des automobiles étudiés du point de vue de l’hygiène publique

L’étude de la composition des gaz d’échappement des automobiles ayant révélé les proportions élevées (moyenne 6,3 %) d’oxyde de carbone que ces gaz contiennent, il était très indispensable de se rendre compte de l’action de l’évacuation de ces gaz sur l’air des rues, des locaux et de tous les lieux où fonctionnent les moteurs d’automobiles.

Dans les rues des grandes villes où des quantités énormes de gaz sont déversées par ces moteurs, une étude expérimentale faite à New York et New Haven en 1922, a révélé, dans le sillage des véhicules, des proportions allant jusqu’à 0,046 % d’oxyde de carbone, et les proportions de 0,01, 0,012, 0,013 % ont caractérisé la moyenne de l’atmosphère respirée par les occupants d’une voiture traversant la ville aux jours de trafic modéré à intense.

 

L’état actuel de la radiotechnie

Depuis quelques années, la radiotechnie est devenue une branche spéciale de l’électricité; elle a ses méthodes, ses procédés, ses appareils, ses écoles qui en font une véritable science.

La radiotechnie est basée sur l’effet des courants électriques, mais elle emploie des courants à haute fréquence. Tandis que dans l’industrie et l’éclairage, la périodicité est de 50 environ, la T.S.F. utilise es courants dont la fréquence, c’est-à-dire le nombre des changements de sens dans une seconde, peut atteindre 100’000’000. Ces courants ont des propriétés très spéciales. Les bobines de self-induction leur opposent une résistance absolue, tandis qu’ils traversent facilement les condensateurs.