24 mars 2017 |
La Revue POLYTECHNIQUE 03/2017 |
Rétrospective
Rétrospective (3/2017) – La Revue en 1919
Enregistreur chronométrique portatif
Pour déterminer avec une grande exactitude l’instant d’une observation et sa durée, la méthode chronographique offre sur les anciens procédés, une supériorité reconnue et qui a provoqué la création de dispositifs nombreux et variés.
Dans les observatoires et pour les travaux géodésiques, on se sert de pendules de précision ou de chronomètres pour ouvrir et fermer à chaque seconde un courant électrique, dont les interruptions sont enregistrées sur un morceau de papier qui se déroule d’un mouvement continu. On a ainsi substitué à la mesure directe du temps, la mesure micrométrique du temps, longueur correspondant à ce temps.
La construction du premier chronomètre destiné à l’enregistrement électrique est due à l’initiative du Docteur Hirsch, directeur de l’Observatoire de Neuchâtel. L’instrument avait été fabriqué en 1865 pour la Commission géodésique suisse par William Dubois du Locle avec l’aide de Hipp de Neuchâtel. Cette collaboration a doté l’astronomie et la géodésique d’un auxiliaire qui a rendu des services considérables aux sciences d’observation.
Record mondial de hauteur avec trois passagers
Il y a quelque temps, François Brack-Papa, le pilote bien connu qui détenait déjà le record de hauteur avec un seul passager sur appareil Fiat, a tenté de battre le record mondial de hauteur avec trois passagers, record qui était détenu jusqu’à présent par l’aviateur Boussoutrot qui s’était élevé à une altitude de 6250 mètres.
Le pilote Brack-Papa a brillamment réussi dans son entreprise hardie et s’est élevé à une altitude de 7250 mètres sur le niveau de la mer en 38 minutes, à bord de l’appareil Fiat Br, avec un moteur de 700 HP de 12 cylindres, surpassant ainsi de 1000 mètres le record précédent. Cet événement sportif a eu lieu le 21 mai au camp militaire de Mirafiori (Turin, Italie) et le record a été officiellement contrôlé par la Commission sportive de l’Aéro-Club d’Italie pour la vérification des instruments et de la charge.
La fabrique de cigarettes Laurens à Genève
En sortant des balles reçues directement d’Orient, de Macédoine notamment, le tabac se trouve en petits paquets aplatis extrêmement serrés. C’est dans les salles d’effeuillage que ces paquets sont ouverts et les tabacs jetés, feuille par feuille, dans des paniers ad hoc. C’est alors, dans ces mêmes salles, que s’opère le triage des tabacs par qualités différentes. Quant au mélange des différentes sortes de tabacs, il est fait sous la direction d’un chef expert, originaire de Macédoine. C’est l’opération la plus délicate, les choix des sortes et qualités de tabacs, ainsi que leur mélange judicieux étant destinés à donner aux cigarettes le goût et l’arôme qui ont fait la réputation mondiale de la marque «Laurens».
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