L’analyse des Ressources Positives Pertinentes (RPP) dans la compréhension du lien entre les événements d’adversité durant l’enfance et le risque de récidive pour la prise en charge des auteurs d’infraction en criminologie positive
Erwan Dieu
La psycho-criminologie se voit enrichie de nombreux champs d’expérimentation, l’un en psychopathologie l’autre en clinique. Sur le versant psychopathologique, les études sur les ACE (événements d’adversité durant l’enfance) se multiplient et s’invitent dans le champ de l’évaluation du risque de récidive. Sur le versant clinique, la psychologie positive émerge dans la prise en charge réhabilitative et thérapeutique des auteurs d’infraction. Des modèles compréhensifs en criminologie (Good Lives Model dit GLM, Modèle de l’Identité Temporelle dit TIM-E) tentent de proposer des liens entre les deux versants afin d’accompagner au mieux les personnes vers la désistance. Notre but est d’envisager une hypothèse de travail clinique à partir des connaissances scientifiques actuelles pour orienter de manière concrète le travail des professionnels au contact des auteurs d’infraction en matière de criminologie. Pour autant, comment proposer une lecture de psychologie positive en criminologie concernant
le lien entre les événements d’adversité durant l’enfance (ACE) et les problématiques criminogènes ? Nous présenterons ici un modèle des « Ressources Positives Pertinentes » (RPP), prenant pour appui le traitement neuropsychologique adaptatif de l’information éclairant (l’impact sur) le développement des ACE d’une part et les approches positives
(ex. agency, forces, facteurs de protection) appliquées en criminologie clinique positive. Nous proposerons de différencier les « ressources » suivant leurs objectifs (résilience, désistance, protection du risque) et leur nature (ressources personnelles ou contextuelles).
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