Transfert transfrontière de déchets dangereux en Côte d’Ivoire
Mariame Coulibaly, enseignant-chercheur, École Normale Supérieure d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et Georges Kouamé Kouadio, enseignant-chercheur, École Normale Supérieure d’Abidjan (Côte d’Ivoire).
Seize ans après la plus grande catastrophe écologique et sanitaire, non naturelle, qu’a connu la Côte d’Ivoire, que retenons-nous et quelles dispositions ont été prises pour ne plus revivre un tel drame ? L’objectif de cet article est de faire un rappel des facteurs qui ont concouru au déversement de produits hautement toxiques sur le territoire ivoirien et d’évaluer le dispositif législatif et organisationnel mis en place aujourd’hui par l’État ivoirien, afin d’éviter des catastrophes de même ampleur. Pour cela, il expose les circonstances du drame et passe en revue la législation ivoirienne et internationale en matière de transfert transfrontière de déchets. Il en ressort que le drame du Probo Koala découle d’un enchevêtrement de facteurs humains et organisationnels. Pour pallier ce type d’incident, la législation et les contrôles en matière de transfert transfrontière de déchets ont été considérablement renforcés en Côte d’Ivoire même si certaines pratiques nécessitent d’être améliorées.
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