25 avril 2013 |
La Revue POLYTECHNIQUE 04/2013 |
Flash
Un fabricant de diamants synthétiques
La jeune pousse NeoCoat, installée au Parc technologique de La Chaux-de-Fonds, fait pousser des diamants comme des champignons. Un marché de niche, dont les concurrents mondiaux se comptent sur les doigts de la main.
L’utilisation des diamants de synthèse dans la joaillerie débute vers le milieu des années 1990, mais il faut attendre les années 2000 pour qu’ils fassent leur entrée dans le monde industriel. Fort de ce constat, des entrepreneurs ont eu l’idée de créer cette jeune pousse sur la base d’un savoir-faire, fruit de nombreuses années de développement et partiellement issue du CSEM.
Cette entreprise part donc à la conquête de ce marché, avec une spécialité: la création de couches minces de diamants sur différents supports, comme des outils ou des systèmes pour le traitement de l’eau, par exemple, mais aussi sur des fraises de dentiste ou des pièces destinées à l’horlogerie.
Un savoir-faire nommé «technique CVD», ce qui signifie dépôt chimique en phase vapeur. Il s’agit d’un procédé chimique qui permet de déposer sur un support, une fine couche de diamant, qui s’épaissit durant le processus. «C’est un procédé de production assez lent, dont la durée dépend de l’épaisseur souhaitée et non de la surface à revêtir», précise Christophe Provent, directeur de NeoCoat. Revêtir une grande surface de diamant synthétique (1,5 m2), c’est possible. Mais la prouesse réside surtout dans le revêtement de diamant des surfaces les plus complexes, celles dont les formes sont les plus insolites.
Dans l’horlogerie, cette technique permettrait d’éviter l’utilisation d’huile, car le diamant glisse très bien sur lui-même. La pureté du diamant synthétique, reconnu pour ses propriétés mécaniques, est en générale plus élevée que celle d’un diamant naturel, dont la solidité est équivalente. Les seules impuretés retrouvées sont celles amenées volontairement et contrôlées lors de la fabrication.
Les «faiseurs de diamants» ont aussi prévu de diversifier leur activité en proposant la fabrication de machines pour les produire. Les acteurs de la production de diamants synthétiques de masse auront ainsi la possibilité de s’affranchir de la sous-traitance des marchés industriels.
L’utilisation des diamants de synthèse dans la joaillerie débute vers le milieu des années 1990, mais il faut attendre les années 2000 pour qu’ils fassent leur entrée dans le monde industriel. Fort de ce constat, des entrepreneurs ont eu l’idée de créer cette jeune pousse sur la base d’un savoir-faire, fruit de nombreuses années de développement et partiellement issue du CSEM.
Cette entreprise part donc à la conquête de ce marché, avec une spécialité: la création de couches minces de diamants sur différents supports, comme des outils ou des systèmes pour le traitement de l’eau, par exemple, mais aussi sur des fraises de dentiste ou des pièces destinées à l’horlogerie.
Un savoir-faire nommé «technique CVD», ce qui signifie dépôt chimique en phase vapeur. Il s’agit d’un procédé chimique qui permet de déposer sur un support, une fine couche de diamant, qui s’épaissit durant le processus. «C’est un procédé de production assez lent, dont la durée dépend de l’épaisseur souhaitée et non de la surface à revêtir», précise Christophe Provent, directeur de NeoCoat. Revêtir une grande surface de diamant synthétique (1,5 m2), c’est possible. Mais la prouesse réside surtout dans le revêtement de diamant des surfaces les plus complexes, celles dont les formes sont les plus insolites.
Dans l’horlogerie, cette technique permettrait d’éviter l’utilisation d’huile, car le diamant glisse très bien sur lui-même. La pureté du diamant synthétique, reconnu pour ses propriétés mécaniques, est en générale plus élevée que celle d’un diamant naturel, dont la solidité est équivalente. Les seules impuretés retrouvées sont celles amenées volontairement et contrôlées lors de la fabrication.
Les «faiseurs de diamants» ont aussi prévu de diversifier leur activité en proposant la fabrication de machines pour les produire. Les acteurs de la production de diamants synthétiques de masse auront ainsi la possibilité de s’affranchir de la sous-traitance des marchés industriels.
