24 avril 2015 |
La Revue POLYTECHNIQUE 04/2015 |
Flash
Universités, EPF et HES ont désormais leur conférence nationale
Désormais, les dix universités suisses, les sept hautes écoles spécialisées publiques et les deux écoles polytechniques fédérales sont placées sous un même toit politique, en l’occurrence, la Conférence suisse des hautes écoles.
Cette opération peut paraître formelle, mais elle a son importance pour les responsables des hautes écoles. Désormais, les dix universités suisses, les sept hautes écoles spécialisées (HES) publiques et les deux écoles polytechniques fédérales sont placées sous le même toit politique, la Conférence suisse des hautes écoles (CSHE). Sa première séance a eu lieu jeudi 26 février. Cet organe remplace, en plus large, la Conférence universitaire suisse. Il comprend les ministres cantonaux à la Formation et Johann Schneider-Ammann, qui le préside. Les vice-présidentes sont la Zurichoise Regine Aeppli et la Vaudoise Anne-Catherine Lyon.
La CSHE naît au terme d’une révision légale aussi longue qu’agitée. Elle comprend un plénum qui compte des cantons non universitaires et un conseil resserré, avec les seuls cantons ayant une haute école. La répartition des compétences entre les deux instances a provoqué de vives tensions entre les conseillers d’Etat, et ce n’est sans doute pas fini. En principe, la CSHE s’occupe de coordination et de contrôle qualité. Derrière le jargon technique se cachent quelques solides matières à controverse, comme d’éventuelles nouvelles répartitions entre universités et HES.
Cependant, pour l’heure, la CSHE naissante est rattrapée par l’actualité: ses premiers chantiers vont porter sur la pénurie de compétences dans le domaine de la santé, que les restrictions à l’immigration pourraient accroître, et la question de la relève académique.